L'hôpital d'Oran
étouffe de plus en plus sous le poids de la circulation automobile. Le problème
de la densité et des tracasseries du trafic automobile dans cet hôpital ne date
pas d'hier, mais ces dernières années, avec la hausse du parc de véhicules, la
situation est devenue intenable pour les patients, les visiteurs et les employés
de cet établissement hospitalier. L'hôpital, qui se trouve en plein
centre-ville, s'est transformé en une aire de stationnement pour des centaines
de véhicules. Des automobilistes garent leurs voitures durant toute la journée
pour aller faire leurs emplettes à M'dina J'dida ou au centre-ville. Certains
n'hésitent plus à stationner sur les accès menant à des pavillons causant ainsi
des embouteillages monstres tout en incommodant malades et employés. Souvent,
les ambulanciers sont confrontés à de grandes difficultés pour évacuer des cas
urgents sans oublier les effets sinistres de la pollution causés par les gaz
d'échappement de ces véhicules. La DG de l'hôpital d'Oran, qui avait annoncé au
début de cette année une étude en vue d'améliorer l'accessibilité, la
circulation et le stationnement dans l'enceinte du Centre
hospitalo-universitaire (CHUO), prend désormais le taureau par les cornes. Des
aménagements de nouveaux accès seront ainsi réalisés incessamment pour
fluidifier le trafic automobile à l'hôpital d'Oran, a-t-on appris auprès de
Kamel Babou, chargé de communication de cet établissement hospitalier.
Après
l'aménagement de deux entrées indépendantes aux UMC et au pavillon communément
appelé «Glattar», qui regroupe cinq services (oncologie, chirurgie thoracique,
pneumologie, urgences psychiatriques et neurologie), la DG de l'hôpital d'Oran
compte rééditer cette expérience dans d'autres services et essentiellement dans
la maternité. Une entrée secondaire de l'hôpital d'Oran sera ainsi aménagée du
côté de la rue Colonel Abbès pour désengorger la circulation automobile.
L'ouverture d'un nouvel accès sur cette rue à sens unique, qui donne sur le bd
Ben Adda Ben Aouda, devra non seulement autoriser une meilleure fluidité du
trafic dans l'hôpital d'Oran mais surtout faciliter les évacuations des cas
urgents et des femmes en voie d'accouchement vers le service de maternité. La
DG de cet établissement hospitalier a, par ailleurs, lancé un projet pour la
restructuration de l'hôpital d'Oran en quatre pôles médicaux spécialisés. Les
quatre pôles prévus dans ce cadre sont «Mère-enfant» (maternité, pédiatrie,
réanimation et chirurgie infantile), «Neurosciences» (neurologie,
neurophysiologie, neurochirurgie), «Cœurs et vaisseaux» (cardiologie, chirurgie
cardiaque, chirurgie vasculaire) et «Génie biologique», regroupant l'ensemble
des laboratoires de l'hôpital.