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Les
protestataires de la rue des ?Maquisards', qui avaient bloqué, mercredi
dernier, l'avenue Belouizdad, à la circulation automobile, n'ont, finalement
consenti, à se disperser qu'après avoir reçu des assurances du chef de daïra,
en personne et après avoir fixé la date du 29 novembre, pour l'assainissement
de la situation et le rajout, à la liste primitive, des bénéficiaires des cas
qui ont droit, réellement, au relogement. Et cela, en prévision de l'opération
de transfert des habitants, qui ont obtenu des décisions de pré-affectation de
logement à la nouvelle ville Ali Mendjeli, programmée pour le 1er décembre
prochain.
Selon le représentant des protestataires, une délégation a été reçue, jeudi, vers 13h, par le chef de la daïra, au siège de la société d'urbanisme « SAU » pour des discussions qui ont duré jusqu'à 15h. Et d'indiquer, qu'il a été convenu de se revoir, le 29 novembre, peut-être même, avant, pour ajouter, à la liste des bénéficiaires, tous ceux, dont le dossier aura montré qu'ils y ont, vraiment, droit, et signer, ainsi, les PV nécessaires. Toujours, selon notre interlocuteur, la signature de PV se fera en présence des directeurs de l'OPGI et de la «SAU», du président du comité de quartier et de ses membres, en plus des mêmes délégués. La dispersion des habitants en colère, n'a été possible que grâce aux engagements fermes du chef de daïra, pendant que tous les yeux des intéressés, demeurent, désormais, braqués sur le 29 novembre, soulignera-t-il. Bien sûr, tout le monde espère que ces engagements seront tenus , car dans le cas contraire, ils menacent de «revenir avec des actions plus musclées, encore, car ce que nous voulons c'est déménager, tous ensemble et en même temps. Les promesses pour après, sont souvent vagues et synonymes de galère, et nous n'en voulons pas», noteront-ils. A rappeler, dans ce cadre, que sur les 1.200 habitants de la rue des ?Maquisards', près de 800 familles ont reçu des décisions de pré-affectation pour un relogement, à la nouvelle ville de Ali Mendjeli, alors que 400 familles restantes se sont retrouvées, ainsi écartées. «Injustement», déclare t-il, soutenant qu'ils sont tous des anciens habitants de la dite rue et qu'ils peuvent présenter toutes les preuves pour cela. «Preuves, qu'on a rassemblées dans des dossiers et envoyées à la commission des recours de la daïra, comme cela nous a été conseillé, indique-t-on. Toutefois cela fait plus d'une année et demie maintenant que nous attendons et toujours rien», dira-il. Et de faire savoir encore, que «c'est contraints et forcés que nous avons recouru à ces protestations, mais qu'en tout état de cause, nous sommes déterminés à faire prévaloir, coûte que coûte, notre droit au logement». |
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