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«Le stade
Benabdelmalek sera fin prêt et livré avant la fin de l'année en cours», nous a
confié jeudi une source de l'APC de Constantine. Combien de fois avons-nous
entendu une telle sentence à propos de cette infrastructure sportive qui avait
été démolie le 2 août 2010 pour ouvrir la voie au tramway.
Mais voilà trois longues années que le chantier a été lancé et celui-ci ne cesse de traîner en longueur alors que les citoyens, les sportifs en particuliers, s'impatientent et souffrent d'un manque criard d'infrastructures sportives pour exercer leur activité. Et leurs interrogations ne trouvent pas de réponse devant le manque de communication flagrant des responsables en charge du chantier et de la commune qui est le propriétaire de cette infrastructure sportive. Jeudi dernier, des membres de l'APC de Constantine nous ont confié que la livraison du nouveau stade Benabdelmalek Ramdane va connaître encore du retard, indiquant toutefois qu'il sera probablement livré avant le début des matchs retour du championnat de football. Nos interlocuteurs ont révélé que tous les retards connus par ce projet dont la reconstruction avait été confiée à l'entreprise italienne Pizarotti sous la maîtrise d'œuvre de l'entreprise du métro d'Alger (EMA) et qui avait démarré dans le sillage de la construction de la ligne de tramway, ont pour origine de nombreuses malfaçons qui ont proliféré durant la construction par manque de suivi du propriétaire de cette enceinte, à savoir la commune. « Le constructeur n'a pas respecté le plan convenu en commun accord avec l'ancien wali. Ceci d'une part. D'autre part, il n'y avait aucun suivi du chantier par l'APC, ce qui fait que l'entreprise a travaillé toute seule sur ce projet qu'elle a livré au maître de l'œuvre en l'absence de la commission compétente de l'APC. Par la suite, beaucoup de réserves, et non des moindres, sur l'ouvrage en béton et sur les équipements qu'il doit comporter ont été soulevées. Certains équipements étaient tout simplement inexistants alors que d'autres avaient été faits suivant des normes qualitatives qui laissaient à désirer, à l'instar du gazon artificiel qui vient d'être refait tout récemment. Et cela a pris beaucoup de temps. D'autres aménagements, comme la sortie des vestiaires vers le terrain, ont été mal faits. En outre, les guichets pour la vente des billets d'entrée n'ont pas été aménagés et quelques parties des toitures couvrant les quatre tribunes étaient déboulonnées, non étanches et menaçaient d'effondrement. Il faut dire enfin que le traçage du terrain était mauvais », ont relevé nos interlocuteurs. Mais la réserve de taille qui a été faite par l'APC, ont révélé d'autres élus avec lesquels nous avons soulevé le sujet, est constituée par l'absence d'un poste transformateur d'énergie électrique. Toutefois, l'ensemble des réserves émises par l'APC ont été sériées et partagées en deux catégories : celles qui sont à la charge de l'entreprise réalisatrice et celles qui sont à la charge de la commune. Pour cette dernière, l'APC vient de désigner une entreprise qui lancera les travaux dans quelques jours. Le transformateur électrique qui servira à l'éclairage du terrain pour les compétitions nocturnes, équipement à mettre en place par la commune en collaboration avec les services de la Sonelgaz, est prioritaire. Et toutes les autres réserves seront levées au fur et à mesure par les uns et les autres afin de baliser la voie pour la commission d'homologation du secteur des sports. « En principe, le stade Benabdelmalek sera prêt avant la fin de l'année en cours, nous a affirmé un élu. En tout cas, a-t-il ajouté, il pourra abriter les compétitions sportives dès le début de la phase retour des championnats de football ». |
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