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« La promotion et l'enracinement de la culture de la gestion
participative, le droit des citoyens à l'accès à l'information, la formation et
organisation citoyennes, ce sont-là les trois ateliers -relevant de la
commission interministérielle chargée de promouvoir la gestion participative-
qui ont commencé à travailler dès aujourd'hui (Ndlr : hier mardi) pour
impliquer l'Algérien dans la vie publique», a indiqué hier sur les ondes de la
Chaîne III de la radio nationale le directeur général des collectivités locales
au ministère de l'Intérieur et des Collectivités locales, M. Azzedine Belkacem
Nacer.
En effet, « les conditions d'implication réelle des administrés dans la gestion de leur commune, un projet pour lequel une commission interministérielle a été installée, sont aujourd'hui une préoccupation essentielle au cœur de l'action du ministère de l'Intérieur et des Collectivités locales », a expliqué l'invité de la radio, ajoutant que « l'urgence de l'heure est celle de l'amélioration et la modernisation du service public et l'approfondissement de tous le processus lié au développement local ». Expliquant que la gestion participative « ne vient pas en remplacement de la démocratie représentative », M. Azzedine Belkacem Nacer dira que « l'objectif premier des pouvoirs publics est d'arriver à renforcer la relation de confiance citoyen/élu et impliquer réellement l'administré dans la gestion des affaires de sa cité, démarrant du principe que la finalité du développement c'est l'homme». « Sur instruction du président de la République qui a demandé à décliner son programme en autant de plans d'action, nous menons une véritable course contre la montre pour mettre en place les instruments efficients au service de la satisfaction des attentes des citoyens », a encore expliqué le DG des collectivités locales en ajoutant que le «secteur de la jeunesse reste la priorité des priorités de l'action des pouvoirs publics». L'autre action qu'il a qualifiée de «majeure» est celle «de lever les malentendus et incompréhensions pour consolider la confiance du citoyen dans son administration et l'amener à participer d'une manière plus active dans la vie publique », a relevé l'invité de la Chaîne III. Abordant le volet de la réforme du service public « au service exclusif du citoyen », le DG des collectivités locales au ministère de l'Intérieur a annoncé que « le code communal sera révisé à la lumière des conclusions auxquelles aboutira la commission interministérielle ». Expliquant le sens du concept de gestion participative qu'il lie à celui de « démocratie représentative », le représentant du ministère de l'Intérieur a affirmé que « le citoyen sera désormais associé au règlement des problèmes de son milieu immédiat et à celui du bien commun ». En clair, cela veut dire « mettre en pratique, à travers une bonne gouvernance, la lutte contre la bureaucratie et la corruption sous toutes ses formes. Mettre en place les instruments propres à répondre aux attentes de la population, en particulier en ce qui concerne la jeunesse », a-t-il indiqué. Et d'ajouter encore que les actions entreprises en particulier par le ministère de l'Intérieur « tendent à transcender tous les malentendus, toutes les incompréhensions existant entre le citoyen et l'administration, d'autant, affirme-t-il, que l'ancrage juridique pour lever ces derniers est énoncé dans la Constitution et dans les lois relatives à la commune et à la wilaya». «L'année 2015 est déclarée année du développement local», indiquera l'invité de la radio, «en ce sens que le financement de ces collectivités sera amélioré, notamment en matière de rentrées fiscales». Cent milliards de dinars «sont déjà consentis à partir de janvier 2015 pour améliorer les dotations des plans communaux de développement, et la transformation du fonds commun des collectivités locales (FCCL) en Caisse de garantie et de solidarité mutuelle des collectivités locales, pour justement consolider les sections budgétaires liées aux équipements et fonctionnement et garantir ainsi une meilleure répartition des ressources financières et une solidarité plus active entre les communes», a encore indiqué Azzedine Belkacem Nacer. |
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