Considérant qu'ils
ont été élus démocratiquement lors de l'assemblée générale élective du 21
octobre dernier et ce avec un quorum atteint et en présence de représentants de
l'union territoriale sud et de l'union de wilaya qui ont signé le
procès-verbal, les tous nouveaux membres de la section syndicale UGTA de la résidence
universitaire ETO dénoncent l'ingérence des instances locales qui ont annulé le
scrutin et par conséquent décidé de ne pas reconnaitre la nouvelle
représentation. La décision aurait été prise le 17 de ce mois, selon les
syndicalistes protestataires, une décision qui les a amenés à réagir en
observant hier un sit-in devant le siège de l'union territoriale sud alors que
d'autres délégués ont entrepris une démarche auprès des responsables de l'union
de wilaya afin d'avoir plus d'éléments de réponse à cette décision pour le
moins inattendue.
Selon les
protestataires, l'action se poursuivra tant que l'union de wilaya n'a pas
révisé sa position et annulé cette décision arbitraire. Les syndicalistes ne
comptent pas s'arrêter à ce stade de la protestation du fait que dans le cas où
aucune initiative n'est prise dans l'immédiat pour mettre fin à ce litige
syndico-syndical, les représentants légitimes du collectif des travailleurs
solliciteront l'intervention du secrétaire général de la centrale syndicale pour
faire toute la lumière sur ce conflit d'autant qu'il s'agit d'une atteinte aux
textes fondamentaux de l'UGTA et de son règlement intérieur qui stipule
clairement que seule l'assemblée générale des travailleurs est en mesure de
dissoudre une section syndicale.