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Les ultimes travaux de bitumage de la chaussée qui ciblent actuellement
une distance d'un peu plus de 200 mètres sur la route de la corniche supérieure
au niveau du lieudit Aïn Khadija, sont en phase d'achèvement. Selon une source
proche du dossier, le gainage vient d'être effectué sur cette partie et il ne
reste plus désormais que le revêtement et l'aménagement des accotements,
synonyme de la fin des travaux de ce projet de grande envergure qui a été
entamé près de trois années auparavant et qui a nécessité 123 milliards de
centimes.
Cette route sinueuse, serpentant au pied de la montagne Murdjadjo, qui était tapissée de nids de poules et autres crevasses depuis l'époque coloniale, a été transformée en une double voie. Des aires de stationnement d'urgence, offrant une splendide vue d'ensemble sur le paysage de la daïra d'Aïn El-Turck, ont été réalisés en parallèle. Il importe de noter que l'utilisation de la dynamite a été nécessaire pour creuser dans la falaise dans le but d'élargir la chaussée, qui était très étroite. Les travaux de restauration se sont étendus jusqu'à la bretelle desservant le village Filaoucène, communément appelé El Qaria, sur le territoire de la municipalité de Bousfer et l'accès ouest d'Aïn El-Turck. Ce petit axe routier, n'ayant jamais fait auparavant l'objet d'une quelconque restauration et qui se trouvait par conséquent dans un état plus que lamentable, a été également transformé en une double voie. La réhabilitation de la chaussée a ainsi permis d'éradiquer le virage en épingle à cheveux, aboutissant sur la route menant à El Qaria, un véritable angle mort qui a été le lieu d'un nombre indéterminé d'accidents de la circulation. Des travaux d'installation de l'éclairage public ont été entamés la semaine dernière à partir de cette brettelle et ciblent en parallèle le chemin de wilaya reliant El Qaria à la municipalité de Bousfer. Selon la même source, une enveloppe d'un montant de trois milliards de centimes a été dégagée pour financer ce projet. Notons que cette petite route était dépourvue d'éclairage et les automobilistes devaient allumer les phares pour percer l'obscurité. Il est utile de noter aussi qu'un projet similaire à celui de la route de la corniche supérieure a été lancé à proximité de l'ancienne église située à l'entrée de Mers El-Kébir. Il s'agit de la réalisation d'un échangeur devant aboutir à hauteur du lieudit Aïn Khadija, sur les hauteurs de ladite commune. Selon la même source, le taux d'avancement des travaux, qui ont nécessité une enveloppe financière de 154 millions de dinars, sont actuellement à 60%. Une fois réalisé, cet échangeur fera une déviation vers Mers El-Kébir et contribuera à une certaine fluidité de la circulation sur la RN 2, principal axe reliant Oran à Aïn El-Turck. Rappelons dans cette optique que la réhabilitation des routes et des principales artères des quatre communes essaimées à travers cette partie de la wilaya d'Oran, a été inscrite parmi les priorités à réaliser par le chef de daïra, Oufroukh Hocine, lors de son installation près de cinq années auparavant. Un défi qui mérite d'être signalé a été relevé haut la main, et ce en dépit des entreprises défaillantes et autres entraves rencontrées sur le terrain. Notons encore dans ce même registre que les travaux d'installation de l'éclairage public ont aussi ciblé des chemins de wilaya et autres chemins vicinaux de cette région côtière, qui en étaient quasiment dépourvus, avec tous les désagréments causés à la circulation automobile, additionné au climat d'insécurité généré par l'obscurité ambiante sur ces petits axe routiers. L'installation de candélabres sur ces routes contribuera certainement à procurer dorénavant un certain sentiment de sécurité pour les millions d'estivants qui convergent chaque année vers cette région côtière. |
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