
Près de 200 familles, habitant 2 sites
d'habitations précaires, ont été relogées, jeudi et vendredi derniers, dans des
logements neufs, dans la commune de Tizi-Ouzou, dans le cadre de la résorption
de ce genre d'habitat. Le premier site touché par cette opération, concernait
les locaux de fortune, aménagés en habitations, au siège communal du
Croissant-Rouge algérien (CRA), situé en face de la clinique S'Bihi Tassadit,
de la ville des «genêts», où 18 familles ont élu domicile, depuis une vingtaine
d'années. Tandis que la seconde opération de relogement, organisée vendredi,
tôt le matin, a ciblé l'ancienne cité «Amar Mokadem», située en face du siège
de la Cité administrative, où quelque 154 familles habitaient dans des baraques
de fortune, depuis plusieurs décennies. Les habitants de ces 2 cités ont été
relogés dans la nouvelle zone urbaine de Oued Fali (périphérie sud-ouest de la
ville de Tizi-Ouzou). La démolition des habitations précaires a suivi le
déménagement des familles qui les occupaient. L'opération de relogement a connu
d'importants moyens humains et matériels, mobilisés par la commune et la wilaya
ainsi que par les services de sécurité. Néanmoins sur le 2ème site suscité, 13
familles n'ont pas voulu être relogées, réclamant plus d'un logement par
famille comptant des «célibataires, en âge de se marier». Il est utile de
rappeler que ce relogement intervient après des actions de protestation, menées
par des habitants de ces 2 sites, dernièrement. Par ailleurs, la prise en
charge des familles, habitant des cités bidonville, se poursuivra, selon la
wilaya, qui a annoncé, dans un communiqué, que la prochaine étape sera
l'éradication de 2 autres sites situés en haute ville de Tizi-Ouzou, par le
relogement de 138 autres familles et la démolition de leurs habitations de
fortune. Ces nouvelles opérations de relogement interviendront, selon la
wilaya, avant la fin du 1er trimestre 2015, pour éradiquer, définitivement
l'habitat précaire, dans la capitale du Djurdjura.