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Hier, à partir de
la localité de Bordj-Menaiel, le premier secrétaire du FFS, Mohamed Nebbou,
réunissant les membres de la fédération nationale, a expliqué que l'initiative
du FFS n'a reçu aucune opposition frontale. D'emblée, il précisera que la
démarche qui se trouve dans sa phase première, celle de l'initiation, aboutira
sur une conférence nationale. Il ajoute que «le FFS a rencontré des formations
politiques et organisations de la société civile.
Ces rencontres ont permis de dégager les points convergents et de cerner les divergences entre les différentes parties consultées». Il a réitéré à l'occasion l'appel à toutes les formations politiques, «y compris celles qui critiquent notre approche», pour se concerter autour de son projet politique, dont le leitmotiv reste sortir l'Algérie de la crise, devait-il ajouter. L'appel vise aussi le pouvoir qui «ne peut être exclu de cette démarche». Cela serait une aberration, reconnaît le 1er secrétaire du FFS. A une question du quotidien d'Oran sur le pourquoi de cette démarche maintenant, M. Nebbou dira sans ambiguïté que «la conjoncture politique, sociale et économique de l'Algérie, marquée par une situation instable tant sur le plan national que régional, nous a incités à ne pas rester les bras croisés et attendre». Il relèvera que cette «démarche découle des recommandations de notre base lors du dernier congrès». Parlant de certaines réticences rencontrées, ou critiques relevées, le 1er secrétaire général du FFS répondra «qu'a partir de la conférence nationale de consensus on ressortira les points convergents et divergents, pas avant. Il va y avoir des concessions des uns et des autres pour l'intérêt suprême de la nation». Sur la date de cette conférence, le sénateur Moussa Tamertaza interviendra pour préciser que le FFS n'est qu'un facilitateur pour l'aboutissement d'un consensus national, la date fera l'objet d'une concertation collective. Concernant l'expérience tunisienne, Nebbou soulignera que «c'est un premier pas, attendons les présidentielles pour voir plus clair». Enfin, le même intervenant n'a pas voulu commenter l'hospitalisation du président de République. |
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