La Caisse
nationale des congés payés et du chômage pour cause d'intempéries des travaux
publics et de l'hydraulique (CACOBATPH) a organisé hier, au niveau du centre
CNFPH, une journée d'information sous le thème «Le chômage intempérie, un
dispositif de protection des salariés et une garantie pour les secteurs et
entreprises du BTPH». Selon le directeur du département exploitation de la
caisse en question, M. Talhi, l'Algérie est le seul pays en Afrique et dans le
monde arabe qui octroie pareilles indemnisations par le biais de la CACOBATPH,
ajoutant ainsi que sur près de 1.800 entreprises qui activent dans la wilaya de
Constantine, qui sont libres d'arrêter les travaux pour cause de mauvaises
conditions atmosphériques, (la CACOBATPH prend en charge les indemnisations des
salariés travaillant dans des chantiers à ciel ouvert), 700 d'entre elles ont
été indemnisées et pas moins de 4.000 travailleurs ont également bénéficié du
même dispositif de protection. Pour sa part, le directeur régional de ladite
caisse, Abdelhamid Mahfouf, a souligné en marge de la rencontre que sa caisse
couvre 04 wilayas, Jijel, Mila Skikda et Constantine, en faisant savoir ensuite
que les mécanismes de financement et d'indemnisation en cas de mauvaises
conditions atmosphériques, se situent au taux de 75%.
Cette journée
d'information sur la CACOBATPH a pour objectif de souligner que l'entreprise
est aussi bénéficiaire du dispositif de la caisse et qu'elle est indemnisée à
hauteur de 75% du salaire qu'elle est contrainte d'avancer aux travailleurs
pour les journées où les chantiers sont à l'arrêt pour mauvaises conditions
atmosphériques. Cela constitue une garantie de stabilité pour l'entreprise
elle-même, en considération que le travailleur mis en congé, durant une ou deux
semaines sans salaire, peut trouver un autre emploi et quitter l'entreprise en
question. Le salaire payé pour les journées non travaillées constitue, ainsi,
pour ladite entreprise une garantie de stabilité pour ce qui a trait à la
disponibilité de la main-d'œuvre et à la non-rupture de la relation de travail.
Et de rappeler que les indemnisations sont prélevées des cotisations de la part
patronale.