|
Envoyer à un ami |
Version à imprimer |
Version en PDF
Les travailleurs
de l'APC de Constantine ont exprimé hier leur mécontentement et leur ras-le-bol
devant le retard pris par leur administration pour le versement des salaires du
mois d'octobre 2014.
« Cela devient insupportable !», ont crié des travailleurs de la mairie, des fonctionnaires et même des cadres rencontrés au boulevard Zighoud-Youcef, devant l'hôtel de ville. Et d'ajouter qu'en ce 9 du mois de novembre ils n'ont aucune information sur l'établissement de la paie, et encore moins sur la date de son virement. « Le dernier salaire que nous avons touché, ont affirmé nos interlocuteurs, c'était le 2 octobre dernier, autrement dit deux jours avant l'Aïd El-Adha. Ensuite, le nouvel an de l'hégire est passé, puis Achoura et toutes ces fêtes nous ont saignés à blanc, et nous sommes sans le sou pour nourrir nos familles ». D'autres affirment que la paie a été établie et les états se trouvent sur le bureau du maire. « Ils ne les a pas signés ou il refuse de le faire, allez savoir ! », ont-ils ajouté avec dépit en faisant part de leur intention de ne plus supporter des journées d'attente supplémentaires. Des membres des deux syndicats représentatifs à l'APC de Constantine, l'Ugta et le Snapap en l'occurrence, que nous avons rencontrés à midi devant la porte de l'entrée réservée au personnel et au public, se sont montrés inquiets de la situation et ils nous ont confié que la colère gronde parmi les 4000 employés, toutes catégories confondues, constituant le personnel des démembrements de la municipalité du vieux rocher, à savoir une dizaine de secteurs urbains, et dont l'établissement et le virement de la paie est centralisé au niveau de l'administration de l'hôtel de ville. « Au bout du rouleau question dépenses, ont-ils annoncé, les travailleurs mettent la pression et nous avons convenu de réunir demain, lundi, le bureau de la section syndicale pour prendre les mesures qui s'imposent vis-à-vis de notre administration », nous ont déclaré des syndicalistes de l'Ugta. Et ce qui rend la situation opaque est ce manque de communication de leur administration et des responsables de celle-ci. A notre tour, nous avons essayé, au cours de l'après-midi d'hier, de joindre au téléphone le président de l'APC de Constantine, mais en vain. En tout cas, les travailleurs qui vivent dans des conditions très difficiles n'excluent pas de recourir aux moyens musclés pour que le virement des salaires soit effectué sans délai. |
|