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Ayant duré deux journées entières, la 3ème session ordinaire de
l'assemblée populaire de wilaya de Constantine qui s'est déroulée mercredi 5 et
jeudi 6 novembre en cours au niveau du groupement administratif constituant le
nouveau siège de la wilaya et de cette collectivité locale à la cité Daksi
Abdesselem, a permis aux élus de faire part des anomalies et des incohérences
qu'ils ont relevées dans le pôle universitaire constantinois qu'ils ont visité
pour élaborer le dossier sur la rentrée universitaire. « A l'université 3, nous
a révélé un membre de l'APW, nous avons constaté qu'une zaouïa, une petite
ferme et des tombes d'un cimetière familial existent encore dans l'enceinte
universitaire, tout à fait à l'entrée principale de l'université, sur le côté
gauche. Et cela constitue pour le moins une anomalie qu'il faut régler ».
M. Amirèche Nadir, puisque c'est de lui qu'il s'agit, était rapporteur de la commission de l'enseignement universitaire chargée d'élaborer le rapport sur les conditions de la rentrée universitaire 2014/2015 qui a été présenté à cette session, a ajouté : « Et bien que le terrain sur lequel est implantée cette institution universitaire ait fait l'objet d'expropriation suivant la procédure d'utilité publique, ces propriétés familiales sont encore là et nous avons, nous membres de l'APW qui avons visité l'université concernée, recommandé qu'il fallait entourer ces propriétés de grillages pour les isoler du reste du campus, afin d'assurer, d'une part, la sacralité de ces lieux et, en attendant qu'une solution soit trouvée pour leur transfert, pour faire valoir, d'autre part, le principe de la franchise universitaire ». Au cours des débats, les élus ont signalé aussi d'autres anomalies, comme celle de la station de bus du transport universitaire qui a été aménagée à l'intérieur de l'enceinte universitaire. « Et cela n'est pas normal », ont-t-il estimé encore. Sur le plan sécuritaire aussi, il a été relevé de graves insuffisances, surtout au niveau de l'université 2, qu'on appelle maintenant l'université Abdelhamid Mehri, et l'université 3. « Et nous avons recommandé le renforcement des équipes de la sécurité qui exercent dans les deux campus car l'appel que ces dernières ont fait à une société privée de sécurité n'a pas apporté toutes les réponses au problème de la sécurité qui reste posé dans toute son ampleur », a souligné M. Amirèche. Sur un autre plan, les élus ont signalé que l'enceinte de l'université Abdelhamid Mehri (ex-université 2), située en pleine ville d'Ali Mendjeli, est utilisée comme un passage par la population lui permettant de prendre le raccourci pour rejoindre le quartier situé derrière l'université. «Et cela aussi n'est pas normal», ont jugé les élus en recommandant que des mesures soient prises afin de faire cesser cet état de chose. Et de signaler dans la foulée que le mur entourant la résidence universitaire de jeunes filles proche de l'université 3 était assez bas et pourrait faciliter toute intrusion étrangère, les élus ont recommandé qu'il soit surélevé à une hauteur dissuasive permettant d'assurer la sécurité des pensionnaires. Interrogé sur le règlement du problème de la zaouïa, des tombes familiales et de la petite ferme de l'université 3, notre interlocuteur a assuré que la question a été posée au cours des débats et le recteur de cette université qui était présent, a répondu qu'il déplore vivement cette situation mais la question dépasse ses compétences. Et il a estimé que la solution à cet état de fait ne pourrait être envisagée que dans le cadre de l'institution d'un organe de gestion globale de la ville universitaire tout entière. D'autre part, et au cours de la même séance, les élus ont demandé au wali de donner des instructions pour activer la construction de la route reliant l'université 3 à la voie rapide de Zouaghi afin de faciliter la communication entre la ville universitaire et son environnement urbain. |
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