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Le pouvoir veut
pour le pays une stabilité politique en premier lieu, une prospérité économique
couplée à un développement technologique et un saut qualitatif de modernisation
des infrastructures, sans oublier enfin une adhésion et une paix sociale
pérennes.
Au niveau des relations internationales, le pouvoir procède à l'apaisement des situations conflictuelles à ses frontières immédiates, préconise des solutions diplomatiques aux différents protagonistes. Il est à la recherche de relations équilibrées et équitables avec les grandes nations. Trois aspects primordiaux dans la démarche actuelle du pouvoir font consensus et qui privilégient une attention particulière de la part des décideurs algériens pour trouver les solutions idoines et dans les délais les plus courts : le politique, l'économique et le social. Les solutions préconisées par le pouvoir font l'objet d'analyse dans cette contribution particulière. Sur le plan politique, " l'establishment " algérien, est entrain de se réorganiser totalement afin de construire sur des bases solides de crédibilité et de compétence des institutions pérennes. Les tenants du pouvoir savent qu'ils ne sont pas eternels, ni leur système. Ils comprennent parfaitement que les données géostratégiques dans notre région ont changé. L'un des chantiers politiques mis en branle est la transformation des comportements et de la culture égoïstes des hommes politiques et des parlementaires afin de ne pas laisser à des parties et/ou à des partis politiques, sans programmes de développement réel pour le pays et de sortie de crise sociopolitique, le soin de déstabiliser les institutions. Ou refaire les mêmes erreurs commises dans les années quatre vingt dix du siècle dernier. Cette évolution politique du pouvoir est régie par un souci de stabilité afin de travailler dans la sérénité à l'élaboration adéquate de nouvelles lois, à l'ajustement de la constitution pour équilibrer l'énorme égoïsme qui existe chez les hommes politiques. Le pouvoir veut changer aussi les paramètres de gouvernance en commençant par la refondation effective des institutions pérennes du pays, par la moralisation de la vie politique et par une justice sociale réelle. Cette construction politique se veut démocratique avec une liberté d'opinion dans le respect de l'autre et avec une adhésion citoyenne afin d'octroyer à l'Etat une légitimité recherchée depuis l'indépendance. Le pouvoir juge qu'il est grand temps pour que nos institutions s'imprègnent de ce qui se fait ailleurs et prennent l'initiative de repenser l'utilisation d'instruments efficaces de gestion et de bonne gouvernance et de procéder à l'actualisation de ses mécanismes afin d'être crédible, en utilisant les outils les plus modernes de gestion. Le pouvoir est décidé de trouver une issue valable et raisonnable à la hauteur des sacrifices de tout un peuple et des responsabilités dévolues pour la gestion d'un Grand pays comme l'Algérie en cette année du 60ème anniversaire du déclenchement de la révolution de novembre. Sur le plan économique, la situation s'assainie doucement et vigoureusement. Le remboursement anticipé de la dette souveraine a permis à l'Algérie d'afficher une croissance moyenne, une stabilité macroéconomique durable, enviée par beaucoup de pays endettés, et une maitrise complète de l'inflation, autrefois galopante. Le pouvoir envisage toutefois de s'attaquer sérieusement à la situation microéconomique du pays en maitrisant la balance commerciale et le déficit budgétaire, qui sans la manne des recettes d'hydrocarbures, restent largement déficitaires. En améliorant la perception de la fiscalité et en élargissant sa base, puis de trouver des moyens de production nationale de substitution à l'importation. L'adoption d'une réglementation adéquate fait l'objet d'une prise de conscience au niveau du pouvoir pour une transition économique sereine, afin aussi de freiner la régression de la production industrielle et de cesser le gaspillage d'énergie bon marché. D'ailleurs une stratégie industrielle adaptée à la réalité algérienne verra le jour bientôt. L'ouverture d'usines de produits innovants entre dans cette stratégie toute azimut. Le pouvoir est aussi conscient que pour un décollage économique réel il faut moderniser le secteur bancaire public pour qu'il puisse participer avec efficacité au financement de l'économie réelle. Il compte aussi sensibiliser fermement les milieux d'affaires algériens pour qu'il se tourne réellement vers l'industrie et la production nationale. L'Algérie fait l'objet d'attraction, mais les investissements à y réaliser sont toutefois gigantesques, et hors de portée du pouvoir seul. Un inventaire non exhaustif de l'économie de demain impose au pouvoir d'anticiper les risques et de les prévenir. Le rythme des échanges mondiaux devrait connaître une redéfinition fulgurante, puisqu'on assiste à une crise systémique, liée aux fondamentaux des échanges économiques mondiaux. Le pouvoir est conscient que pour les vingt cinq années à venir, à l'horizon 2040, il n'y a d'autre voie que de passer d'une économie de subsistance à une économie de développement. D'abords pour éviter une régression économique, fatale au pays, puis pour assurer la paix sociale et la sécurité nationale. Le pays a tout, pour réussir un décollage fantastique. Le pouvoir veut réussir sa politique de développement. Les entreprises étrangères présentes en Algérie, là ou cela à un sens, obtiennent tous de bons résultats. Tous les grands groupes occidentaux ont une présence commerciale voir industrielle, systématiquement rentable. Le pouvoir algérien a élaboré une législation sur les investissements étrangers, aux normes internationales, qui garantit la sécurité des investissements. Cette législation est doublée d'accords bilatéraux. Des initiatives ont été prises par le pouvoir actuel dans les domaines fiscal et social, l'élaboration d'un cadre législatif consolidé et la suppression de certains impôts ont contribué encore à assainir le climat économique. Le pouvoir prévoit, en priorité, la mise en place d'un nouveau code fiscal, avec des taux d'impositions plus attractifs. En matière de crédits, tant pour la population, que pour les PME, la solution préconisée par le pouvoir est la création d'institutions privées de microfinance et l'ouverture d'un plus grand nombre de filiales de banques étrangères renommées, qui permettront le développement des crédits de façon organisée et saine. Sur le plan social, le pouvoir est convaincu que la société algérienne elle-même se mettra au diapason pour être à la hauteur des défis. La refondation du système scolaire a été entamée déjà par le pouvoir, constatant aussi que la société algérienne est caractérisée par une certaine fièvre de violence gratuite, accuse un déficit de sociabilité et de vivre ensemble. Il commence à établir une batterie de mesures, afin d'éradiquer définitivement ces fléaux. Il est conscient des séquelles psychologiques irréparables, subies, et qui ont eu des répercussions pénibles sur plusieurs générations d'algériens. Pour sortir la société de cette tourmente, le pouvoir proposera au peuple des projets sociétaux et structurants. Il veut pallier le déficit d'identité de la société algérienne en élaborant un contenu faisant référence aux vraies racines du pays, assumant toutes ses origines et donnant fierté pour le passé, force pour le présent et espoir pour le futur. Le pouvoir aujourd'hui, veut construire une société fière de ses valeurs ancestrales, pratiquante d'un Islam clairvoyant et tolérant, respectueuse de la diversité et des convictions de l'autre. Il veut remédier vigoureusement au déracinement culturel, légué par le colonialisme et combattre l'obscurantisme sous tous ses aspects. Afin de rétablir la société algérienne dans son état de conscience naturelle, d'appartenance à une grande nation riche en héritage civilisationnel, après une multitude de souffrances et de traumatismes subis, le pouvoir préconise des remèdes de reconsidération, d'estime de soi pour le peuple. L'impact psychologique positif sera incommensurable. Le pouvoir a réussi à relever le niveau de vie de la population et son pouvoir d'achat, malgré les entraves rencontrées et la difficulté de mise en œuvre de certains projets structurants. Les contraintes économiques et sociopolitiques internes au pays pesés lourd. Il fallait entamer pour le pouvoir des réformes lourdes et coûteuses. Il mise, entre autres domaines importants, sur le développement des transports, érigés en priorités, pour satisfaire la demande d'une part et promouvoir le tourisme d'autre part. Le facteur humain dans une société, qui veut avancer, est primordial pour la réussite de tout projet, de l'application des actions élaborées par le pouvoir et de l'adhésion convaincue des citoyens de cette même société. * Phd es-Sciences Aéronautiques. |
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