Envoyer à un ami | Version à imprimer | Version en PDF

Aïn Abid: Ebullition autour du logement rural

par A. Mallem

« C'était un problème de plan et non un problème de sortie sur le terrain de la commission technique communale pour faire les relevés topographiques », nous a déclaré hier le président de l'APC de Ain-Abid, M. Faouzi Boumendjel, à propos de l'agitation entretenue ces derniers jours par les associations des bénéficiaires de l'habitat rural qui menacent de fermer le siège de la mairie.

Et d'ajouter qu'au début il y avait un problème d'assiettes foncières. Et lorsque l'APC avait fait les plans, la direction de l'urbanisme et de la construction (DUC) avait refusé d'y apposer son visa sans que ces plans soient avalisés par le bureau d'étude de la société d'architecture et d'urbanisme (SAU). Sollicité à ce sujet, cet organisme a fait les relevés topographiques, il y a seulement 2 jours de cela. Il ajoutera encore que le problème s'est posé seulement au niveau des trois agglomérations de Bordj-M'hiris, Zahana et El-Karia( appellation par laquelle les habitants de la région désignent l'ancien village socialiste de la révolution agraire, 2O-Août 1955).

N'empêche que les bénéficiaires ont jugé que ces questions techniques retardent encore le lancement des chantiers de construction de leurs habitations et ils ont fini par lancer des actions de protestations en reprochant à la mairie de faire obstruction à l'avancement du dossier, notamment en empêchant la commission technique communale de faire le travail technique nécessaire.

Selon plusieurs d'entre eux qui nous ont contactés hier, il s'agit de l'ancien programme lancé il y a deux ans par les autorités locales mais qui n'a pas encore connu un début de réalisation.

Aussi, et à bout de patience, ils ont commencé à bouger en prenant contact, dans un premier temps, avec la Sau. Mais les responsables de ce bureau d'études leur ont fait comprendre que ce dossier a été complètement ficelé et remis à la mairie pour exécution. Ils sont revenus à Ain-Abid et ont demandé au président de l'APC de faire en sorte que les opérations avancent à un rythme plus rapide. Le maire aurait, selon leurs déclarations, demandé un délai de quinze jours pour régler le problème, qui lui fut accordé, non sans avoir menacé de revenir pour fermer le siège de la mairie dans le cas contraire.

« J'ai réglé le problème et nous sommes entrain d'y mettre la dernière main avec le bureau d'études Sau », nous a confirmé hier le P/APC en assurant que les relevés topographiques ont été fait il y a seulement deux jours de ça, et les résultats vont être remis à la direction de l'urbanisme de la wilaya pour le tirage.

« En ce qui me concerne, le problème est à présent réglé », a répété encore M. Boumendjel.