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Les intendants observeront un sit-in aujourd'hui devant la direction de
l'Education nationale de la wilaya d'Alger. Ce sit-in, annoncé il y a quelque
jours, vient appuyer leur débrayage qui a commencé dès la rentrée scolaire de
cette année.
Plus de 6 semaines de débrayage sans qu'aucune solution ne se profile à l'horizon. D'une part, le ministère de l'Education ne veut dialoguer avec les grévistes que si ces derniers rejoignent leurs postes de travail et de l'autre, les intendants grévistes qui n'entendent rejoindre leurs postes que si leurs revendications sont satisfaites. Un bras de fer qui ne trouve pas d'issue. Surtout que les grévistes, affirme leur représentant de la commission nationale des intendants sous l'égide de l'UNPEF, M. Nouaouria, contacté par téléphone, «ne sont pas près de céder et sont déterminés à poursuivre leur mouvement de grève». Et d'ajouter qu'ils «n'ont pas l'intention de faire marche arrière». Mais ils «le feront si des garanties nous sont données par la tutelle», a encore ajouté ce représentant syndical. A l'origine de ce débrayage, la prime de pédagogie. Les intendants réclament cette prime, estimant la «mériter» du moment qu'ils sont dans le secteur de l'éducation et constituent un des maillons de la chaîne pédagogique. Ils considèrent que le bénéfice de cette prime n'est qu'un rétablissement dans leurs droits légitimes. Ils sont 14.400 intendants qui sont répartis dans les 44 wilayas du pays. Le taux d'adhésion à cette grève à été de 70 %, selon l'UNPEF. |
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