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Malgré les efforts consentis par les pouvoirs publics, via différents
programmes de développement, la production des légumes secs ne s'est pas
améliorée, à Oran. Elle a, au contraire, chuté. Pour la saison 2013/2014, les
Services agricoles de la wilaya ont enregistré une production de 190 quintaux
d'haricots, 440 quintaux de fèves sèches, 938 de pois cassés et 1.584 de pois
chiche.
L'année dernière, une quantité de plus de 54.000 quintaux de légumineuses a été enregistrée. Les conditions climatiques défavorables et le rétrécissement des surfaces, traditionnellement, destinées à la culture des lentilles et haricots secs et leur orientation vers d'autres spéculations ainsi que les différentes maladies, seraient à l'origine de cette situation. C'est dire que cette production est, nettement, en-deçà des besoins locaux d'où le recours au marché extérieur pour la satisfaction de ces besoins. Cette faible production s'est répercutée sur les prix. Avec un pouvoir d'achat en chute libre, depuis quelques années, de nombreuses familles n'arrivent plus à joindre les deux bouts. La cherté des légumes secs rajoute ainsi son grain de sel et complique les dépenses des ménages. Les lentilles affichent, dans les magasins d'alimentation générale, la plus forte hausse, avec une augmentation de 20 DA, durant les 2 derniers mois, alors qu'elles étaient cédées à 160 DA. Le prix des haricots secs a connu également une hausse. Le prix du haricot blanc, un légume connu pour sa large consommation, notamment en ces périodes d'automne et d'hiver, qui a été vendu durant, tout l'été, à 250 DA, s'affiche ces jours-ci à 320 DA le kg, au marché de détail. Comme à l'accoutumée, nos commerçants, profitent de la saison d'automne pour augmenter les prix. Par le passé, les lentilles, les haricots secs et les pois cassés étaient considérés comme étant les légumes du pauvre avec lesquels il se consolait l'hiver. La hausse des prix, sur le marché international, n'explique pas, à elle seule, les prix pratiqués par certains opérateurs puisque l'office importe les mêmes produits aux mêmes prix. Car selon l'UGCA, la seule explication valable de la hausse des prix, c'est le monopole et la spéculation qui font que les choses s'aggravent, de plus en plus. 50% de ces produits alimentaires sont importés, selon les estimations de l'UGCAA. |
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