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Plus d'une cinquantaine de spécialistes sont attendus, aujourd'hui, à
l'ouverture du premier Congrès international féminin pour une culture de paix
qu'abritent Oran et Mostaganem jusqu'au 2 novembre. Organisé, sous le haut
patronage du président de la République, par l'Association internationale
soufie alawiyya (AISA), ONG internationale et par la Fondation Djanatu al-Arif,
ce congrès a pour objectif, selon ses organisateurs, d'amorcer une réflexion
sur l'importance des femmes et du féminin dans la tradition musulmane afin d'engendrer
une mutation profonde de nos sociétés où les hommes et les femmes devraient
être égaux et responsables.
Durant une semaine, les participants à ce congrès, qui se tiendra sous la présidence d'honneur de cheikh Khaled Bentounès, guide spirituel de la voie soufie alawiya, vont débattre sur les relations entre les hommes et les femmes dans la culture musulmane et la place des femmes et du féminin dans la culture musulmane et de leur importance pour créer une véritable culture de paix qui favorisera le «mieux-vivre ensemble». Les discussions s'organiseront autour de cinq axes principaux dont «Féminin : regards croisés», «Féminin : éthique et éducation», «Féminin : tradition et modernité», «Féminin : voilement et dévoilement» et «Féminin et culture de paix». Les organisateurs de ce congrès veulent «rassembler des intervenants et des intervenantes et des congressistes internationaux pour créer un espace de réflexion autour de l'énergie féminine porteuse de paix sachant que les stéréotypes féminin-masculin sont ancrés dans l'imaginaire collectif malgré une évolution notable des mentalités. Ils reflètent l'image rigide et réductrice de la femme à ses seules apparences, créant un déséquilibre de l'être, de la société et une opposition de genres qui s'accentue. Par les différents regards croisés que l'humanité porte sur le féminin et par un retour à la conscience de l'unité originelle, le congrès veut œuvrer pour une réconciliation du féminin avec le masculin. |
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