« A présent, les marchands informels qui peuplent les rues et les ruelles
du centre de la ville n'auront plus aucun prétexte valable pour refuser
d'intégrer le marché couvert que nous avons mis à leur disposition», nous a
déclaré hier le président de l'assemblée populaire communale de Aïn Abid, M.
Fouizi Boumendjel. Ce dernier nous a déclaré qu'il revenait d'une tournée qu'il
a effectuée auprès de 76 de ces commerçants pour les inviter à se préparer à
prendre possession des stands de vente au nouveau marché couvert dont ils ont
été attributaires et qu'ils avaient refusé de rejoindre en prétextant l'absence
d'électricité, d'hygiène et de sécurité. «Tous ces facteurs sont maintenant
réunis, dira le maire. L'eau y coule à profusion et l'électricité va être
branchée au cours de la semaine prochaine. C'est garanti, et chacun peut se
livrer à son activité commerciale sans aucune contrainte».
Le maire dit avoir convaincu les intéressés à libérer les trottoirs de la
ville où ils exercent des activités informelles et rejoindre la nouvelle
structure construite à leur intention pour exercer le commerce d'une façon
réglementaire et sous la protection de la loi. Et d'énumérer les avantages qui
ont été offerts dans ce cadre aux commerçants informels. « Ils vont exercer
avec une simple autorisation d'activité délivrée par les services compétents de
la mairie et ils seront exempts du paiement du loyer pendant 2 années pleines.
Et ils ne pourront commencer à s'acquitter du loyer des stands et locaux qu'à
partir du 25ème mois. Et cela dans la sécurité totale qui a été mise en place
par les services de la mairie en collaboration avec les services de sécurité.
La fourniture des autres services, notamment l'hygiène, étant assurée par les
services de la commune. Et avant de terminer, M. Boumendjel notera que c'est
maintenant un contingent de 112 commerçants informels de Aïn Abid qui ont été
insérés dans le cadre réglementaire. «Comme chacun le sait, dira le maire à
titre de rappel, il y a 36 commerçants informels qui ont été intégrés au niveau
des locaux de l'ancien Souk El-Fellah. Ces derniers travaillent grâce à un bail
signé avec la mairie et ils disposent aussi des meilleures conditions pour
exercer leurs activités. Et ils ne s'en plaignent pas».