Très attendu par
les habitants de Sidi Chahmi, les travaux de réfection du Boulevard de la
République ont été relancés après un arrêt du chantier. Selon un élu de
l'assemblée populaire de cette commune «après deux mises en demeure, le premier
marché conclu avec une entreprise privée a été résilié. L'entreprise n'avait
pas respecté ses engagements». Le même élu a ajouté que «suite à l'intervention
du wali, le marché a été confié à l'entreprise des travaux routier d'Oran
(EGTO) en gré à gré. Pour un montant de 11 milliard de centimes, l'EGTO s'est
engagée à effectuer les travaux dans les délais contractuels. La route sera
ouverte à la circulation dans quelques jours ». La relance des travaux a été
accueillie favorablement par les habitants. Depuis des années les gens de cette
agglomération dont le nombre avoisine les 100.000 âmes vivent dans des
conditions déplorables. En hiver, impossible de circuler, ni à pied ni en
voiture. Il suffit de quelque gouttes de pluie et la boue déborde de partout,
sur la chaussée, sur les trottoirs et même à l'intérieur des maisons. Les
automobilistes ont maintes fois dénoncé la situation des routes, en particulier
à Hai Endjma (ex Chteibo). Pour une prise en charge réelle et efficiente des
problèmes des habitants de Chteibo, le wali avait installé en fin d'année 2013
une cellule de suivi des projets de développement. Il s'agit des opérations de
réhabilitation de la voirie, l'éclairage public, le raccordement au gaz de ville
et l'achèvement des travaux d'assainissement. Un budget de 160 milliards a été
débloqué pour ces projets. Pour rappel, il y a quelques mois, trois grandes
communes relevant du groupement urbain d'Oran, à savoir Sidi Chahmi, Bir
El-Djir et Oran ont bénéficié d'une nouvelle réfection des routes. L'opération
a touché des chemins de wilaya et des chemins communaux. Au total, 60 milliards
de centimes ont été débloqués dont 22 milliards consacrés aux chemins de
wilaya. Les autorités locales sont conscientes de l'état de dégradation avancée
du réseau routier de la ville d'Oran. Malheureusement, ces opérations
successives de réfection de la voirie menées à coups de milliards n'arrivent
pas à donner les résultats tant espérés et les Oranais se plaignent toujours.
Au jour d'aujourd'hui, il est difficile de citer l'ensemble des axes routiers
touchés par la dégradation, lorsqu'on sait que presque aucun tronçon de la
ville n'est épargné. Une situation péniblement ressentie par les automobilistes
qui, de peur d'endommager leurs véhicules, sont obligés de faire tout le temps
des manœuvres, parfois dangereuses, et de bien «négocier» les nids-de-poule
afin d'éviter d'éventuels accidents.