![](https://www.lequotidien-oran.com/files/spacer.gif)
Le village de
Douze, situé à 6 km du chef-lieu communal de Belacel Bouzegza, est en proie à
de multiples carences, en matière d'aménagement urbain. Les trottoirs,
l'éclairage public et le réseau du drainage des eaux pluviales, pour ne citer
que ces points-là, brillent par leur absence. Dans ce village, habité par plus
de 600 citoyens, il n'existe pas un seul mètre de trottoir ! Seule la place
publique, attenant à l'école primaire, est pavée et pourvue de lampadaires et
de bancs. Le reste du village est complètement dépourvu de trottoirs. Les piétons
sont contraints de se rabattre sur la chaussée risquant ainsi leur vie. A
l'heure de pointe, des dizaines d'élèves marchent sur la chaussée du chemin
communal, long de 2 km, et donnant accès au CW 5. Cette route est dépourvue,
également, d'éclairage public. Ce qui constitue une menace pour les citoyens,
d'autant plus que dans ce village, les vols et autres cambriolages nocturnes y
sont légion. Le drainage des eaux pluviales est l'autre épineux problème des
villageois. À chaque pluie, les eaux ruissellent de partout et envahissent la
chaussée et les maisons. Des flaques d'eau, à proximité de l'école du village,
demeurent en l'état des semaines durant. «Ces mares d'eau nous gênent
énormément. Chaque fois que je passe par-là, je dois faire attention, car des
voitures, passant en pleine vitesse, arrosent les piétons avec ces eaux
glauques !», dira un habitant de Douze. L'absence d'avaloirs et de caniveaux
dans ce village provoque la stagnation des eaux lesquelles gênent et les
habitants et les automobilistes.