|
Envoyer à un ami |
Version à imprimer |
Version en PDF
« Il n'est jamais
trop tard pour bien faire» dit ce vieux dicton qui vient d'être, une fois
encore, confirmé avec la tenue, à Médéa, du «Premier colloque national sur
Mostefa Lacheraf».
Un colloque national, organisé par l'Université Dr Yahia Fares (UDYF) de Médéa, en collaboration avec la direction de la Culture et celle des Oeuvres universitaires de la wilaya. Un colloque qui s'est étalé sur deux journées pleines, mardi et mercredi. La journée d'aujourd'hui étant consacrée à la visite qu'effectue une forte délégation de participants, à Chellalet El-Adhaoura, ville natale du regretté Mostefa Lacheraf. Placé sous le thème « Mostefa Lacheraf: témoignages, positions, écrits», ce premier colloque national a débuté, dans la matinée de mardi, en présence d'enseignants universitaires d'étudiants ainsi que de représentants de la société civile.. Et le premier à prendre la parole sera le Pr Ahmed Zaghdar, recteur de l'UDYF de Médéa, qui retracera la vie et l'itinéraire intellectuel et politique de ce fils de la wilaya de Médéa que fut Mostefa Lacheraf, né en 1917 et décédé en 2007. Lui emboîtant le pas, le wali de Médéa, M. Brahim Merad prendra la parole pour une brève intervention, à l'issue de laquelle il annoncera, officiellement, le début des travaux de ce « Premier colloque national sur Mostefa Lacheraf», avant que le Pr El-Hawass Messaoudi, président de la Commission scientifique de ce colloque, ne prenne la parole pour en présenter le contenu. Suivra la projection d'un film documentaire intitulé «Mostefa Lacheraf: histoire et mémoire». Un homme qui s'est illustré, tant sur le plan national qu'international, figure qui a marqué l'histoire de l'Algérie, pendant et après la guerre de Libération nationale, auteur de plusieurs œuvres dont notamment «L'Algérie: nation et société», «Des noms et des lieux», «Mémoires d'une Algérie oubliée», entre autres, qui sont toujours considérées comme des sources intarissables de par les matières consistantes, les diversités thématiques ainsi que les analyses pointues qu'elles offrent à une intelligentsia algérienne qui demeure, encore, et bien malheureusement, «divisée quant à leurs lectures et interrogations ». Un premier colloque national, qui permet de «faire sortir le défunt Mostefa Lacheraf des oubliettes dans lesquelles il avait été confiné, pendant de longues années» et qui «revisite les mémoires», en cette occasion, dont la problématique gravite autour «d'un questionnement portant sur le parcours militant et intellectuel» de ce digne fils de la wilaya de Médéa et de toute l'Algérie. |
|