Le complexe
culturel islamique d'Aïn Témouchent a eu, ce lundi, pour théâtre le lancement
officiel des activités de l'office du tourisme d'Aïn Témouchent, nouvellement
agréé que préside Kamel El-Mererbi. Plusieurs acteurs activant dans ce secteur
ont été réunis. Tous semblent décidés contribuer, chacun de son côté, à
l'amélioration et au développement du tourisme dans la région. L'occasion pour
les organisateurs de dévoiler, à la presse notamment, leur plan d'action. Pour
El-Mererbi, c'est une politique et des stratégies basées sur les nouvelles
techniques de communication moderne (réseaux sociaux), le tourisme urbain et
l'écotourisme. Des formations au profit de guides de la nature y passent pour
être nécessaires pour promouvoir ce tourisme dit aussi «tourisme vert», ajoute
notre interlocuteur. Définir un office de tourisme, revient à dire que c'est un
centre d'information dont la mission est l'accueil, l'information et la
promotion du tourisme sur le territoire concerné à destination du public ou
visiteurs. L'objectif de la structure de tourisme est de faciliter le séjour
touristique des visiteurs. Il peut également être chargé de l'élaboration et de
la mise en œuvre de la politique locale du tourisme et des programmes locaux de
développement touristique, notamment dans les domaines de l'élaboration des
services touristiques, de l'exploitation d'installations touristiques et de
loisirs. Il peut jouer aussi le rôle de «guide» à l'animation des loisirs ou
encore de l'organisation des fêtes et de manifestations culturelles locales
(nationales, religieuses et spirituelles). Rattraper le retard accumulé dans le
secteur du tourisme, c'est le défi de cette nouvelle «maison du tourisme». Son
président estime que le tourisme constitue le nouveau moteur de développement
durable, de soutien à la croissance et de vecteur clé de la tertiarisation de
l'économie en raison du potentiel de création de richesses, d'emploi et de
génération de revenus durables.
On entend ainsi
donner au secteur du tourisme à Aïn Témouchent une dimension à la mesure de ses
potentialités et de ses atouts. Dans la wilaya d'Aïn Témouchent, «ce ne sont
pas les potentialités touristiques, culturelles, archéologiques et historiques
qui manquent», explique notre hôte. On soutient en outre que l'autre défi est
d'insérer le tourisme urbain dans les circuits commerciaux du tourisme local à
l'image de ces somptueuses ex-fermes ou encore les sites historiques «oubliés».
L'une des priorités pour tout le tourisme réside dans le développement
d'infrastructures. A Aïn Témouchent encore, de nombreux projets hôteliers sont
aussi en phase de réalisation. Il y a aussi «le séjour chez l'habitant», une
formule appelée à suppléer à l'insuffisance en matière de structures d'accueil
des estivants. Il faudrait aussi encourager l'Algérien à consommer plus
grandement le tourisme. Ce dernier n'est pas exclusivement balnéaire. Le
touriste algérien ou étranger aspire à connaître de plus en plus la région, ses
coins et recoins historiques.