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La prolifération
des sangliers commencent à inquiéter les riverains demeurant dans certaines
zones essaimées à travers la daïra d'Aïn El Turck, notamment ceux des communes
de Bousfer et d'El Ançor ainsi que ceux de la petite localité de St Roch, sur
le territoire du chef-lieu. En effet, la présence de ce porc sauvage de la
famille des suidés, qui se déplace généralement de nuit en petit groupe, est
souvent signalée dans ladite localité, constituant la porte d'accès de la
principale commune de cette daïra côtière. A la recherche de nourriture, le
sanglier, venant de la montagne Murdjadjo surplombant cette région, emprunte un
ru desséché longeant la localité en question, qui débouche dans une zone
d'habitations, indiquent des riverains contactés à ce sujet. Nos interlocuteurs
affirment encore que « ce porc sauvage a été surpris, à plusieurs reprises,
fouinant dans les ordures ménagères. Il a également été surpris à maintes
reprises, notamment dans les abords immédiats du bidonville, qui surplombe la
localité de St Roch. A chaque fois, nous évitons au maximum d'éveiller son
attention de peur qu'il nous attaque. Nous sommes surtout inquiets pour nos
enfants ».
Toujours est-il qu'en plus des dangers qu'il représente d'une part pour les habitants et d'autre part pour les automobilistes, cette espèce animale réputée pour ses violentes réactions, particulièrement lorsqu'elle se sent menacée, semble avoir tendance à se multiplier ces dernières années dans cette région côtière, ceinturée en grande partie par des hectares de zones boisées. Cet état de fait a fait dire à nos interlocuteurs que « le nombre de battues administratives menées cycliquement s'avère quelque peu insuffisant au vu du constat. Il est utile de multiplier ces opérations pour tenter d'endiguer ce phénomène ». Il importe de signaler aussi dans ce même contexte l'alarmante prolifération des chiens errants dans cette région qui accueille de surcroît des millions d'estivants chaque été. La présence de meutes de ces animaux nuisibles aux abords des établissements scolaires, qui se déplacent également en groupe, provoquent souvent la panique parmi les écoliers. Ils sont aussi nombreux dans les cités populaires où de pseudo-gardiens de parking prétendent sans convaincre qu'ils les secondent. « Ils ne sont pas vaccinés et je ne vous cache pas que j'ai peur pour mes enfants », a fait remarquer un responsable de famille, locataire de la cité Amel, communément appelée 350 logements, sise dans la commune d'Aïn El Turck. « Il faut faire un tour la nuit dans notre lieu de résidence pour voir ces meutes de chiens errants, qui menacent le badaud et l'automobiliste », a témoigné un habitant du village côtier de Cap Falcon sur le territoire de ladite commune. |
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