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Les
marins-pêcheurs de Mers El-Hadjadj, ne trouvant plus de place libre pour
amarrer leurs embarcations, se sentent, de plus en plus, à l'étroit. Ils ont, à
maintes fois, réitéré leurs demandes, auprès de qui de droit, pour la
réalisation d'un petit port qui les abritera des caprices du climat. Les
embarcations sont rangées et entassées n'importe où et squattant, totalement la
plage du «Petit Port».
Un élu local, tout en reconnaissant le bien-fondé de cette demande, souligne que la solution réside dans l'aménagement d'un petit port d'attache, tout en ajoutant que l'opération étant multi-sectorielle, il revient aux services de la daïra de Béthioua de la piloter. «Au courant de sa visite de travail, dans la daïra, le mois dernier, le ministre de la Pêche, à l'instar de tous les autres responsables, en visite dans la localité, a été mis au courant de cette problématique, précise un marin-pêcheur dépité». «Et, à chaque fois les promesses restent lettre morte». «Avec tous les tracas administratifs, liés à l'exercice du métier, la cherté du matériel, les ravages des chalutiers, qui, lors de leurs passages, détruisent nos filets de pêche, les longues périodes, à rester sans travail, à cause du mauvais temps on continue, quand même, à croire en des jours meilleurs». En effet, ce métier fait vivre, directement ou indirectement, 300 familles et en plus des difficultés rencontrées, au jour le jour, à cause de la nature même du métier, le casse-tête de l'amarrage des embarcations décourage, plus d'un. Pourtant, il est unanimement affirmé que l'existence de la petite crique, bordée naturellement, de part et d'autre, par des élévations de récifs, suffit à ce qu'elle soit réaménagée pour réaliser un refuge. Faute de quoi, et comme ils le font, les marins-pêcheurs continuent à louer des garages pour entreposer leurs matériels, notamment les moteurs qui peuvent faire l'objet de vol. Notons, qu'au mois de novembre 2001, de fortes inondations ont, totalement, détruit un ensemble d'abris de pêche et que les réaménagements opérés, par la suite, pour conforter la chaussée, les ont complètement fait disparaître. En dépit de la transformation de la localité en zone industrielle, notamment avec l'entrée en service imminente du Complexe d'ammoniac et de la Station de dessalement, le métier de la pêche résiste, bel et bien, et fait vivre de centaines de familles qui ne demandent qu'un petit abri de pêche. Pour rappel, il est prévu de renforcer le secteur de la Pêche par la réalisation de 3 plages d'échouage, à Cap Carbon (Arzew), Mers El Hadjadj et Cap Falcon (Aïn El Turck). Ces 3 projets devront permettre le développement des petits métiers de la pêche artisanale, vu qu'une grande partie des fonds marins du littoral oranais, environ 70%, est accessible uniquement aux artisans pêcheurs. Ces zones profondes et accidentées ne permettent pas une pêche industrielle. Malheureusement les petits métiers de la pêche (embarcations inférieures à 9 m) sont à l'agonie, en raison du manque de plages d'échouage. Ces projets s'inscrivent dans le cadre du Plan quinquennal 2010-2014, pour ainsi booster le secteur de la Pêche et des Ressources halieutiques de la wilaya d'Oran et à augmenter sa production en ressources halieutiques. Dans cette optique, 2 nouvelles pêcheries sont prévues, à Mers El Hadjadj et Cap Falcon pour un total de 500 millions de DA. A Mers El Hadjadj, le projet se traduira par un abri de pêche pour les nombreux marins-pêcheurs et plaisanciers de la région. En outre, 4 nouvelles poissonneries sont également programmées dont 2 , coûtant 10 milliards de centimes chacune, verront le jour à Arzew-ville et Kristel et les 3 autres seront installées à Bousfer et Cap Blanc, pour une valeur de 4 milliards de centimes. |
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