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Les habitants de
la cité 937 logements location-vente AADL sont une fois encore montés au
créneau, pour dénoncer «la dégradation que subit leur cité». Dans une lettre
adressée à notre rédaction et dont des copies ont été transmises au différents
responsables, à savoir le ministre de l'Habitat, le DG de l'Agence
d'amélioration et de développement du logement, le DG de Gest-immo entre
autres, les revendications des co-acquéreurs, tournent essentiellement autour
de la réparation immédiate de tous les ascenseurs et l'amélioration de la
gestion immobilière des cités AADL. Pannes répétées et prolongées des
ascenseurs, dégradation des espaces verts et des terrains de jeux, manque
d'hygiène, problème avec le gardiennage, autant de contraintes que les
habitants tiennent désormais à dénoncer. «Sur les 20 pompes d'alimentation en
eau des immeubles, seules 4 sont fonctionnelles. Pour les ascenseurs, huit
d'entre eux sont à l'arrêt. Le cadre de vie est dégradé, saleté, espaces verts
délaissés, caves inondées à cause des infiltrations d'eau, déficit en agents et
gardiens d'immeubles?», peut-on lire dans cette lettre. «Certains blocs de 16
étages restent sans ascenseur durant des mois, voire des années. Toutes nos
sollicitations, auprès des responsables de cette agence, sont restées lettre
morte. Et même les quelques ascenseurs qui sont fonctionnels ne sont pas
entretenus, ce qui menace la vie des habitants», affirment des habitants de la
cité, qui signalent au passage que l'entretien des ascenseurs ne se fait plus
depuis plusieurs mois. Face à cette situation, les locataires, qui se disent
plutôt floués en matière de prestations, exigent une réelle prise en charge de
leurs doléances. Pour rappel, le mois de mai dernier, un mouvement de
contestation a été initié par les co-acquéreurs de la cité «1.063 logements
AADL» pour dénoncer les pannes prolongées et répétées des ascenseurs. Ils ont
organisé un sit-in devant la direction régionale de l'AADL. Les habitants des
cités 1.377 logements AADL, 1.100 logements et la cité Cosider où 937 logements
location-vente se sont ralliés à cette action de protesta. Les contestataires
ont scandé des slogans hostiles à la direction régionale de cette agence.
Ils ont brandi, durant plusieurs heures, des banderoles pour dénoncer la situation de laisser-aller qui prévaut dans les cités location-vente à Oran. Les revendications des co-acquéreurs, qui tournaient autour de la réparation immédiate de tous les ascenseurs et l'amélioration de la gestion immobilière des cités AADL, se sont radicalisées pour exiger le départ du directeur régional, chargé de la gestion immobilière. Destinée aux bourses moyennes, la formule location-vente lancée en 2001 a introduit dans la redevance locative un chapitre appelé charges dont la contribution du locataire est censée couvrir, du moins en partie, les frais de gestion du site (gardiennage, femmes de ménage, maintenance des parties communes, des ascenseurs, citernes à eau, minuterie, etc.). Le montant des charges a été fixé lors du lancement des programmes à 2.500 DA par mois, ce qui représente près de la moitié du loyer pour la majorité des locataires qui sont en droit d'exiger de l'AADL, la contrepartie en prestations. Il est à rappeler que les co-acquéreurs des cités location-vente de l'ADDL à travers plusieurs sites ne cessent de dénoncer, ces dernières années, la dégradation de leurs conditions de vie dans les tours de 16 étages. |
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