Lancés, durant la
saison estivale, les travaux de réalisation de quelque 200 avaloirs, à travers
une dizaine de cités, ont été achevés, apprend-on de sources proches de la
commune d'Oran. Nos interlocuteurs, indiquent qu'une seconde opération, visant
la réalisation d'une centaine d'autres avaloirs, sera lancée, incessamment, sur
la base des fiches techniques qui seront présentées par les services
compétents, des secteurs urbains. Nos sources indiquent que la création de
nouveaux avaloirs, dans les sites urbains et, notamment, dans les nouvelles
cités est une nécessité absolue pour drainer toutes les eaux pluviales et
éviter les éventuelles stagnations d'eaux qui ne font que ralentir la circulation
automobile et créer des désagréments aux citoyens. Les mêmes interlocuteurs
signalent que ces avaloirs ont été réalisés dans des quartiers où sont signalés
de grandes stagnations d'eaux pluviales, à l'exemple des cités ?350 et 870
logements', à Maraval. En parallèle à la création de ces nouveaux avaloirs, nos
sources signalent que des brigades mixtes, regroupant des agents de la commune,
de la division de la Voirie et de la Circulation (DVC), ont été mobilisées,
durant toute la saison estivale, pour la prise en charge des opérations de
curage des avaloirs et des regards de la ville d'Oran. Cette opération a visé,
en premier lieu, les avaloirs qui ont été obstrués par toutes sortes de
détritus, notamment autour des multiples chantiers de construction. L'opération
se poursuivra durant tout l'hiver. Il y a lieu de souligner que quelque 16
milliards de centimes ont été alloués à la wilaya d'Oran, par le ministère des
Ressources en eau, pour lutter contre les inondations. Cette enveloppe sera
destinée aux travaux de drainage des eaux pluviales qui, à chaque averse,
créent des points noirs, transformant plusieurs cités de la capitale de
l'Ouest, en de véritables ?lacs'. En effet, les avaloirs, souvent bouchés parce
que mal réalisés, sont à l'origine de ces points noirs qui perturbent la
circulation et créent des désagréments à la population, comme c'est souvent le
cas à Sidi Chahmi. Auparavant, une étude cartographique des zones inondables a
été réalisée pour mettre en place un plan de protection du groupement d'Oran et
de certaines communes, contre le risque des inondations. A titre d'exemple, Aïn
El Turck a bénéficié d'un projet, portant lutte contre les inondations, qui
prévoit la mise en place de 60 nouveaux avaloirs pour permettre l'évacuation
des eaux pluviales. C'est, également, le cas pour la commune d'Es-Sénia qui a
mis en place un important plan d'action pour faire face aux inondations. Dans
ce contexte, il est prévu la réalisation du réseau d'évacuation des eaux
pluviales, sur une longueur de 1,5 km. Pour rappel, la wilaya d'Oran a été
retenue, au même titre qu'Alger et Constantine, pour la concrétisation d'un
réseau d'assainissement contre les grands risques d'inondations. Un projet qui
coûtera le million de dollars.