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En réponse à la question orale d'un membre du Conseil de la Nation sur
les mesures prises par son département pour faire face aux épidémies apparues
dans certains pays comme Ebola et coronavirus, le ministre de la Santé, de la
Population et de la Réforme hospitalière, Abdelmalek Boudiaf, a affirmé que ses
services étaient «entièrement prêts» à prendre en charge tout cas suspect de
maladie infectieuse identifié, grâce à l'activation du «dispositif d'alerte»
mis en place depuis 2009.
Soulignant qu'aucun cas de contamination par le virus Ebola n'a été enregistré en Algérie, le ministre a précisé que le dispositif d'alerte a été renforcé au niveau des ports, des aéroports et des frontières. Il a ajouté que des unités médicales ont été installées au niveau des aéroports à l'occasion du retour des hadjis algériens des Lieux saints, affirmant que les décès enregistrés parmi les pèlerins ne sont pas dus à une maladie virale. Le ministre de la Santé a, en outre, indiqué que le dispositif d'alerte prévoit une série de mesures dont notamment la publication d'informations relatives à toute maladie virale suivant les instructions de l'Organisation mondiale de la santé (OMS). Il a rappelé que ce système a été activé en 2009 pour faire face à la grippe porcine et au coronavirus en 2013. A propos du système d'alerte aux frontières réactivé depuis l'apparition de l'épidémie d'Ebola en Afrique de l'Ouest, la sous-directrice des maladies prévalentes et des alertes sanitaires au ministère de la Santé, Mme Samia Hamadi, a déclaré, lors de l'émission «L'invité de la rédaction» de la chaîne 3, que le dispositif mis en place consiste au renforcement en médecins et équipements de toutes les structures sanitaires installées de longue date au niveau des ports, aéroports et postes frontaliers terrestres. « Parallèlement, a-t-elle ajouté, des efforts sont actuellement entrepris pour développer l'information et la sensibilisation des personnels de la santé ainsi que celle de la population». Des équipements de protection sanitaires (masques, lunettes, blouses, sur-blouses et bottes) ont été distribués à l'ensemble des structures de santé du pays, selon Samia Hamadi. Elle indique également que dans chaque service de santé ont été créées des structures d'isolement spécialement équipées pour, éventuellement, accueillir et traiter des patients suspectés d'avoir contracté le virus, précisant, toutefois, que « le risque zéro n'existe pas ». Elle explique que les premiers symptômes du virus Ebola sont identiques à ceux d'une grippe (fièvre, maux de tête, fatigue) avant de se développer avec « une gêne respiratoire, des nausées suivies de vomissements et de diarrhées débouchant sur des hémorragies ». « Ces signes, précise-t-elle, indiquent qu'il y a risque de contamination ». A noter que la campagne de vaccination contre la grippe saisonnière sera lancée à partir du 14 octobre. Selon le ministre de la Santé, les vaccins sont disponibles dans toutes les structures sanitaires et les pharmacies. |
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