Les habitants de
la cité Bouhmidi-sud, notamment de la rue Fekih Halima se plaignent du fait que
l'entrée de leur quartier, notamment par l'intersection Ghar-el-baroud
/Béni-khaled/ Bouhmidi, se soit transformée en un immense dépotoir de détritus
divers et autres débris de construction de cités environnantes. A longueur de
journée, des tas d'ordures ménagères sont entassés sur ce côté-là notamment sur
les abords d'une pinède. Une situation qui n'a pas manqué de mettre hors d'eux
les citoyens. Surtout que ces amas de gravas et d'ordures ont eu pour effet de
défigurer l'entrée de la cité. Les auteurs d'une lettre, adressée aux autorités
compétentes, citent les immondices en question qui sont déposées pendant la
nuit en catimini. Des particuliers, qui construisent des logements dans
d'autres cités, profitent de l'obscurité de la nuit et viennent par camions
déposer, sur les abords de la pinède, leurs débris. D'autres, qui déposent tout
simplement leurs ordures ménagères ramenées dans le coffre de la voiture (sic
!). Il en est de même, cite t-on dans la lettre, que certains commerçants, des
bouchers surtout citent-ils, qui ne se gênent pas pour venir jusqu'à ce point
pour déverser tout ce que peut rester de leurs journées (plumes de poulets, os,
abats..).
Un espace de vie
qui prend, petit à petit, la forme d'une décharge sauvage où moustiques et
bactéries prolifèrent troublant la vie quotidienne des riverains. Quand à ceux
qui croient vouloir atténuer ce calvaire, en mettent le feu à ces immondices,
créent «mécaniquement» une autre source de nuisance. Les fumées noires et
empoisonnantes qui se dégageront pourrissent encore plus l'environnement
immédiat. Questionné sur ce sujet, un membre de l'exécutif de l'APC de Béni-Saf
reconnaît la gêne que peut procurer ce phénomène de décharge sauvage, qui défigure
l'urbanisme et les paysages, mais garantit que l'enlèvement des ordures
ménagères se fait régulièrement et quotidiennement sur cette rue. Il invite
aussi les membres du comité ou/et riverains de ce quartier à dénoncer le non
civisme des uns et des autres, quitte à se rapprocher des services de l'APC de
Béni-Saf.