|
Envoyer à un ami |
Version à imprimer |
Version en PDF
Pas moins de 45 décisions de fermeture de garderies et de crèches ont été
notifiées par les services de la direction de l'action sociale (DAS), depuis le
début de l'année. Ces mesures entrent dans le cadre des actions menées pour
luter contre l'anarchie et les dépassements qui caractérisent ce secteur. Dans
la majorité des crèches, les conditions d'accueil des petits enfants ne répondent
pas aux normes.
Absence d'agrément, incompétence du personnel, absence de règles de sécurité, entre autres, font partie des dépassements. C'est tout simplement devenu un commerce en constante augmentation et dont les gérants profitent de la détresse des familles pour accueillir les enfants, parfois dans des conditions pas toujours convenables. Le nombre de femmes qui travaillent et qui cherchent où mettre leurs enfants ne cesse d'augmenter. Ce déséquilibre entre l'offre et la demande a fait accroître le nombre des garderies qui travaillent au noir. Certaines garderies accueillent les enfants dans des endroits qui n'offrent aucune norme. Des garages et des caves sont même transformés en centres d'accueil. Concernant le nombre des crèches en exercice au niveau de la wilaya d'Oran, elles seraient près de 270 centres d'accueil de la petite enfance. Leur nombre se multiplie à chaque rentrée sociale. Trouver une « bonne » crèche pour sa progéniture n'est pas chose aisée de nos jours. Même avec l'augmentation de leur nombre, depuis quelques années, le nombre de femmes travailleuses connaît lui aussi une hausse et il n'est pas toujours facile de placer son enfant, vu le nombre limité de places dans les crèches et garderies. Un déséquilibre entre l'offre et la demande fait accroître le nombre des garderies qui travaillent au noir. La majorité de ces garderies accueillent les enfants dans des endroits qui n'offrent aucune norme. Les enfants y évoluent dans une atmosphère peu sereine qui ne garantit aucunement leur bon développement. Depuis la promulgation du décret exécutif 92/382 datant de 1992, les établissements spécialisés dans la prise en charge de la petite enfance ont proliféré de manière ostentatoire, souvent au détriment de la qualité et de l'éthique y afférentes. |
|