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A l’USTO plusieurs sujets de recherche, liés aux applications des nouvelles technologies, sont inscrits au programme des différents départements. Un bref survol de ceux inscrits au département d’informatique.
L’université des Sciences et de Technologie d’Oran Mohamed Boudiaf (USTO - MB) compte pas moins de 26 laboratoires de recherche. Pour ce début d’année universitaire 2014-2015, nous avons tenté de mettre le focus sur les thèmes de recherche liés aux nouvelles technologies de l’information et de la communication (TIC). Destination, le département d’Informatique relevant de la Faculté d’Informatique et des Mathématiques qui compte deux laboratoires de recherches agréés. Il s’agit selon, le chef du département, le Dr D. Hankouch, du laboratoire "Signale-Image-Parole" (SIMPA) et le laboratoire "Modélisation et Simulation des Systèmes Industriels" (LAMOSI), dirigés les Benyattou Abdelkader et Benyattou Mohamed. Les domaines de recherche du SIMPA sont à forte vocation TIC, grâce à la nature même des projets animés par cinq de ses équipes de recherches. Le projet intitulé : Architecture Multi-Agents Interactive pour l’Apprentissage est l’un des sujets phare vu son lien avec le domaine du e-Learning. Un domaine à fort potentiel de développement en Algérie. Agréé en juin 2011, baptisé par abréviation AMIAC, est "un projet d’étude théorique et de développement d’environnement informatique d’aide à l’apprentissage des mathématiques et du calcul pour les élèves des écoles Algériennes", nous explique-t-on. "Ce projet vise à explorer les apports des nouvelles technologies de l’information et des sciences cognitives dans le développement d’environnement d’aide à l’apprentissage et à l’enseignement du calcul et des mathématiques pour les enfants en tout début de leurs apprentissage", affirme un membre de l’équipe du projet. e-Learning et communication réseaux Le laboratoire SIMPA consacre, par ailleurs, un grand intérêt aux thèmes communication et réseaux. Cet intérêt se traduit en premier lieu dans le projet intitulé "Développements, Communications et Mobilité dans les Réseaux Distribués». Les travaux des animateurs de ce projet "s'inscrivent dans un contexte où l'utilisateur des services est mobile, l'accès se fait via des réseaux radio, et où les terminaux d’accès sont de plus en plus hétérogènes (téléphone portable à la station de travail, Personal Digital Assistant – PDA, et autres PC portables)". Et où, disent-ils encore, "l'offre de services n'est plus le privilège d’un opérateur ou d'une administration centrale" et "où les utilisateurs demandent à avoir accès à des services personnalisés adaptés au contexte d’utilisation". Tous ces paramètres sont à prendre en compte par les chercheurs inscrits sur ce projet, pour faire en sorte que "les infrastructures de service doivent prendre en compte ces besoins et gérer mobilité et adaptabilité". Le but à atteindre dans ce projet c’est "d’étudier les différentes approches de conception existants, pour construire les applications réparties et particulièrement celles utilisant la mobilité", affirment nos interlocuteurs. Quant au deuxième projet du SIMPA, intitulé "Contribution à l’Amélioration des Performances des réseaux Ad Hoc (CAPRAH)", il est agréé depuis juin 2011. Les réseaux ad hoc sont, note-t-on, sont "une catégorie de réseaux sans fil caractérisés, entre autres, par une topologie dynamique, une bande passante limitée, une surcharge des liens et des contraintes d'énergie". Parmi les limitations qu’on reproche aux protocoles de routage actuellement utilisés dans les réseaux Ad hoc mobiles, "figure le problème de la distribution non équilibrée de charge dans le réseau". La répartition de charge s’avère, selon les chercheurs du projet, "une considération prioritaire dans les réseaux Ad hoc, du fait de la rareté des ressources des nœuds". Quant à l'auto-organisation d'un réseau ad hoc, "les dorsales ont été initialement conçues afin de réduire le trafic de contrôle, et seuls les nœuds de la dorsale sont autorisés à relayer un trafic de broadcast". Un autre paramètre est l’énergie "dont la conservation dans les réseaux ad hoc constitue un véritable problème puisque la plupart des nœuds mobiles fonctionnent avec une batterie". D’autre part, vu l'intérêt grandissant pour la métrologie des réseaux, ces techniques "nous intéressent pour la prise de décision dans le routage." Enfin, précise-t-on, "le passage des systèmes reposant sur les réseaux filaires vers les environnements sans fil, et la différence notoire qui existe entre ces deux environnements ont conduit à l'émergence des systèmes multi-niveaux ou Cross Layer pour répondre aux besoins de l'amélioration des performances qui s'imposent au bénéfice des systèmes sans fil plus précisément des réseaux ad hoc." |
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