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« La nouvelle stratégie du gouvernement repose sur trois socles, à savoir
plus d'écoute, plus de participation et plus d'ouverture à l'adresse des
jeunes», a indiqué hier le ministre de la Jeunesse, Abdelkader Khomri, sur les
ondes de la Chaîne 3 de la radio nationale.
Invité à l'occasion de l'ouverture hier dimanche au Palais des Nations à Alger et pour deux jours de la rencontre nationale consacrée à la jeunesse, le membre du gouvernement a plaidé pour plus d'écoute d'une «frange importante de la société et surtout de se mettre au diapason de ses attentes». Il a exprimé sa volonté de faire du département qu'il chapeaute « un ministère flexible et moderne et qui doive tirer sa légitimité de la participation des jeunes». Explicitant la stratégie à court et moyen terme de son département, Abdelkader Khomri a expliqué que neuf conférences thématiques sur la jeunesse sont prévues d'ici début 2015. En plus de la conférence qui s'est tenue hier, le ministre a annoncé l'organisation de 9 autres conférences, thématiques cette fois-ci, d'ici 2015 avant la tenue d'une conférence nationale économique et sociale «spécial jeunesse». Abdelkader Khomri expliquera que la dynamique du ministère est de plus en plus axée sur la participation des jeunes, « dans toutes les structures de la jeunesse, mais pas uniquement, parce que les jeunes sont aussi dans les lycées et les universités, mais également dans la rue». «Nous sommes aujourd'hui convaincus de la nécessité d'un transfert générationnel des responsabilités, et à ce titre les jeunes doivent participer à la vie publique», a affirmé Khomri exprimant sa satisfaction de voir de plus en plus de jeunes s'intéresser à la vie publique et à l'exercice des responsabilités. Reconnaissant que les préoccupations des jeunes ont été «mal décryptées», l'invité de la radio expliquera que des «correctifs seront apportés pour mettre le ministre de la Jeunesse dans son vrai rôle». «Ma stratégie, endossée par le gouvernement, consiste justement à donner une légitimité à ce ministère en impliquant réellement les jeunes pour mieux comprendre leurs préoccupations, leur aspirations et leurs attentes», a indiqué le ministre de la Jeunesse, ajoutant que le «vrai défi était celui de se montrer à la hauteur de la modernité de nos jeunes et leur ouverture sur le monde qui nous entoure». Le chômage des jeunes et la déperdition scolaire «sont parmi les facteurs d'exclusion contre lesquels nous travaillons pour trouver des solutions idoines avec l'aide d'experts connus et reconnus, appelés à animer des rencontres professionnelles avec les jeunes d'ici à 2015». A. Khomri ajoute que la prise en charge des problèmes de la jeunesse «ne relevait pas seulement de son département mais de nombreux autres secteurs et institutions directement ou indirectement concernés par la grande problématique des jeunes dans notre pays». Estimant que le secteur privé avait un «rôle important» à jouer dans la prise en charge des besoins des jeunes, au plan des loisirs notamment, Khomri mettra en exergue le plan de travail du gouvernement qui consiste en «une meilleure intégration économique et sociale de la frange juvénile et qui s'articule autour de deux axes stratégiques que sont l'agriculture et le tourisme». Etre à l'écoute de la jeunesse et de ceux qui l'encadrent, «c'est aussi la préserver de plusieurs fléaux qui rongent notre société à commencer par la drogue et la violence qui prend de l'ampleur, mais aussi la préservation de la jeunesse contre le phénomène du terrorisme». Le ministre de la Jeunesse, ajoute que, au sujet de la lutte contre la drogue entre autres, un « grand congrès » est prévu dont la date n'a pas encore été fixée. |
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