
Les journées se suivent et se ressemblent pour la formation chélifienne
qui a concédé son troisième semi-échec sur ses terres. Après cinq rencontres,
l'ASO totalise quatre points, ce qui est bien maigre pour une équipe annoncée
dans le lot des prétendants et qui enchaine les mauvaises prestations. Ce
mauvais départ, la formation chélifienne le paye cash avec ce manque
d'engouement de ses supporters qui boudent le stade Mohamed Boumezrag comme ce
fut le cas ce samedi face à l'ASMO. Et pourtant le nul ramené le week-end passé
de Bordj Bou Arreridj face à la JSK a suscité bien des espoirs et tout le monde
croyait en un nouveau départ des protégés de Ighil qui furent une fois de plus
décevants sur toute la ligne. Comment sortir de cette impasse , alors que
l'effectif renferme de bonnes individualités , tels Messaoud, Tedjar, Deham,
Haddouche , Salhi , Zaoui, Zaouche, Zazou outre les nombreuses recrues de
valeurs ? Pour certains observateurs, le problème est d'ordre psychologique.
Les joueurs en quête de la première victoire n'arrivent pas à se libérer outre
la stérilité de l'attaque qui n'a inscrit que deux buts en cinq sorties, ce qui
pénalise le club qui se retrouve avant dernier au classement. En tout cas, la
balle se trouve dans le camp des joueurs qui doivent réagir au plus vite pour
éviter la cassure. Interrogé en fin de rencontre après le nul arraché aux
forceps dans le temps additionnel face à l'ASMO, l'entraîneur adjoint Lamine
Kébir compte axer le gros du travail sur le plan psychologique « On pouvait
gagner si on avait exploité les occasions nettes de scorer bien que l'équipe
n'ait pas montré son vrai visage. Cette semaine, on va tenter de débloquer la
situation sur le plan mental malgré les pressions exercées sur les joueurs et
redoubler d'efforts » conclura-t-il.