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Les travaux de
réalisation de la voie ferrée reliant Saïda à la capitale des Rostomides sur une
distance de 153 km et la ville des eaux à Moulay Slissen pour un trajet de 120
km, connaissent un taux d'avancement appréciable, selon la direction des
transports.
Conçue dans le cadre du grand projet des Hauts-Plateaux, la ligne Saïda-Tiaret, estimée à 48 milliards de dinars, nécessite 22.632 tonnes de rail, 83 ponts et 1.190 m2 de surface devant servir d'assiette pour les gares de Frenda, Kermess et Baloul, prévoyait la fiche technique présentée en 2011, en précisant que les projets seraient réceptionnés au plus tard en 2014. Constitué de 19 viaducs, 19 passages inférieurs et 25 passages supérieurs, le tronçon reliant Saïda à Bel-Abbès devait durer 56 mois, initialement, pour une enveloppe financière de plus de 67 milliards de dinars. Toutefois, Saïda semble lésée en matière de réseau ferroviaire, puisque la ligne desservant le Sud n'a pas été réhabilitée. Le voyageur devant se rendre à Mechria, par exemple, doit se déplacer jusqu'à Bel-Abbès prendre le train pour Béchar et effectuer le même trajet au retour. La contrainte existe aussi dans l'axe nord, la voie reliant la ville des eaux à Mohamadia n'assure plus le transport des voyageurs depuis belle lurette. « A quand le désenclavement du pool des Hauts-Plateaux ? », se demande le commun des usagers du rail, impatient d'entendre le train siffler. |
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