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Parmi les plus
anciens du pays, et l'un des rares encore en activité à l'échelle nationale,
l'aéroclub de Tiaret, en dépit de la modicité de ses moyens, continue à former
des pilotes privés d'avion (PPl/A) en collaboration avec la direction de
l'aviation civile relevant du ministère des Transports. En effet, un examen
théorique pour une licence de pilote privé (PPL/A) a été organisé la semaine
dernière au siège de l'aéroclub à Tiaret sous l'égide de la direction de
l'aviation civile et de la météorologie au ministère des Transport, qui a
dépêché un examinateur sur place, M. Hadjadj Rabah. Vingt (20) élèves-pilotes,
issus de plusieurs wilayas du pays, ont pu ainsi passer l'examen, après une
période de formation encadrée par le pilote-instructeur Benouali Aoued.
Véritable école de formation depuis les années soixante, la directeur de l'aviation civile et de la météorologie au ministère des Transports, M. Azzi Youcef, ne ménage aucun effort pour venir en aide à l'aéroclub de Tiaret, réputé pour avoir formé des pilotes devenus plus tard des commandants de bord à Air Algérie et dans plusieurs compagnies étrangères. «Malgré le manque de moyens, l'aéroclub continue à fonctionner pour former les stagiaires et entretenir les aéronefs et le matériel grâce à l'aide précieuse du wali de Tiaret et la direction de l'animation locale», reconnaît le président de l'aéroclub Benouali Aoued, qui est en même temps le pilote-instructeur. Implanté au sein de l'aéroport «Abdelhafidh Boussouf» de Aïn Bouchekif, l'aéroclub de Tiaret se souvient toujours de son fondateur, Jean Chardon, un pilote-instructeur français qui a formé une fournée de pilotes, devenus aujourd'hui parmi les meilleurs aviateurs du monde. Jean Chardon qui a tant aimé Tiaret et ses habitants est décédé il y a déjà trois ans. |
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