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EL-BAYADH: La femme rurale s'intéresse à la formation professionnelle

par Mostefaoui Hadj

Offrir des chances égales à la population juvénile en quête d'insertion en vue d'une d'intégration dans le monde du travail tel est le leitmotiv des responsables du secteur de la formation professionnelle. La priorité sera accordée lors de cette rentrée dans les différents centres de formation professionnelle, prévue pour ce dimanche de la fin du mois de septembre, aux jeunes issus de la zone rurale de réelles possibilité d'accès et sans difficulté aucune à un apprentissage des métiers liés à leur environnement social et répondant favorablement aux différentes activités du monde agro-pastoral d'autant plus qu'une attention très particulière a été accordée à la multiplication des centres de formation à l'intérieur même des petites communes, autrefois omises dans la carte scolaire. Le chef-lieu de wilaya compte à lui seul (01) un INSP (Institut national supérieur professionnel ) et deux CFP, tandis que le reste des 07 autres chefs-lieux de daïra disposent chacun d'une structure de formation analogue. Une nouveauté pour cette année, selon Mr Mohamed Tadjeddine, responsable de ce secteur au niveau de la wilaya, 15 autres communes sont également pourvues d'une section de formation offrant aux jeunes garçons et jeunes filles, exclus du système scolaire ou ayant fait choux blanc à l'issue de leurs examens scolaires de fin d'année, la possibilité de franchir le seuil d'un établissement de formation. Une vraie alternative et une nouvelle chance d'insertion professionnelle qui leur permettra sans l'ombre d'un doute d'opter pour l'une des vocations professionnelles répondant à leurs vœux.

Pour cette seule session qui s'annonce en cette fin de mois de septembre sous de meilleurs auspices, l'ensemble des établissements de formation implantés à travers tout le territoire de la wilaya accueilleront lors de l'ouverture de cette session de fin septembre, un effectif global de 2074 candidats stagiaires, dont 1125 seront affectés à la formation résidentielle, 75 entre celle dite de passerelle, 820 dans le cadre de la formation par apprentissage, 385 autres en cours du soir ( diplômante et qualifiante ) et enfin 390 places pédagogiques réservées aux femmes au foyer de la zone rurale qui ont fait cette année-là un pas de géant. Pour la majorité d'entre elles, il s'agit de préserver les métiers et arts traditionnels en particulier, menacés d'extinction dans cette région des Hauts-Plateaux. Pour l'une d'elles, en l'occurrence Lalla Houria, originaire d'une petite agglomération rurale de Bougtob, le pas est franchi. La broderie, une activité qu'elle convoite le plus, sur tissu de luxe et de premier choix est très lucrative et offre en même temps des revenus financiers très confortables. Pour cette même session, l'on notera également un effectif de 2.214 autres candidats reconduits et répartis entre ces mêmes cycles de formation selon les places disponibles. L'on apprend que pas moins de 130 formateurs ont été prévus pour assurer les cours et le suivi des stagiaires dans les différents centres de formation de la wilaya, y compris au niveau des nouvelles sections prévues dans les communes enclavées. Une nouvelle section d'apprentissage destinée à l'insertion professionnelle sera opérationnelle bien avant la mi-octobre de cette année dans la commune de Kef Lahmar.