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L'arbitre Bitam persiste et signe : «J'ai fourni des preuves et j'assume mes déclarations»

par Kamel Mohamed

L'arbitre Mounir Bitam qui a accusé la commission fédérale d'arbitrage (CFA)) et le président de la Ligue de football professionnel de «mauvaise gestion» et « d'exercer une pression sur lui», affirme qu'il assume ses déclarations.

«Je ne regrette pas mon comportement. J'assume mes dires et mes déclarations car j'ai les preuves matérielles de ce que je j'avance», a affirmé Bitam. Il a indiqué qu'il a fourni des «preuves matérielles» à l'inspection générale du ministère des Sports. «Je fais confiance en cette inspection et en le ministère auxquels j'ai remis les preuves matérielles de ce que j'avance», a-t-il asséné, ajoutant qu'il se contente pour le moment de cette enquête administrative. « Au cas où la justice me demande de fournir des preuves matérielles, je les présenterai à la justice», a-t-il dit, sans apporter la moindre précision ou détail sur ces preuves. Il a également tenu à préciser qu'il n'a «pas parlé de corruption mais de mauvaise gestion et de pression». Il a également précisé qu'il ne saisira pas la FIFA car il fait confiance en les instances nationales. Bitam a indiqué qu'il a refusé de se présenter à la CFA pour audition, considérant que cette commission est «juge et partie dans cette affaire». Pour ce qui est du retard ou du timing de ses déclarations, Bitam a expliqué qu'il avait évité d'en parler afin de ne pas perturber l'équipe nationale qui était en coupe du monde, puis il y a eu le drame du joueur Albert Ebossé. Bitam a également fait savoir qu'il avait essayé de prendre attache avec le président de la FAF par le biais de la CFA, laquelle ne transmettait pas ses messages, a-t-il dit. Après ces révélations, Bitam a indiqué qu'il y a eu des «contacts non officiels avec le président de la FAF». De son côté, le président de la Commission fédéral d'arbitrage, Hamoum a estimé que «Bitam est confus dans ses déclarations puisqu'il fait l'amalgame entre pression, mauvaise gestion et corruption». Pour le président de la LFP, Mahfoud Kerbadj, «l'affaire est actuellement entre les mains de la justice».