Le directeur du
logement de la wilaya de Constantine, Nourredine Balah, a donné des
instructions fermes à la société Cnep-Immo pour parachever les travaux
d'aménagement extérieur du programme des 4.348 logements situés aux nouvelles
villes de Ali-Mendjeli et de Massinissa. Indiquant dans ce cadre que le dossier
des souscripteurs aux logements Cnep-Immo de la Ville des Ponts sera traité
avant la fin de l'année en cours et les concernés seront convoqués pour le
payement de la première tranche de 10% du prix de l'appartement. « Le problème
des souscripteurs aux logements Cnep-Immo, selon les informations en ma
possession, sera incessamment réglé et la situation des concernés totalement
assainie. En vérité les travaux de construction des immeubles sont achevés à
100% et les appartements sont désormais habitables. Il ne manque cependant que
les travaux d'aménagement extérieur, à savoir les routes et accès aux
bâtiments. Bien sûr, l'éclairage public ainsi que les réseaux d'assainissement,
d'électricité et de gaz de ville. Je suis récemment sorti sur le terrain pour
visiter et inspecter les lieux à Ali-Mendjeli et à Massinissa et j'ai pu
constater de visu ce qui a été réalisé et ce qui reste à parachever et qui
concerne uniquement les VRD (voirie et réseaux divers) ». Notre interlocuteur
ajoute que le règlement de ce problème ne peut prendre beaucoup de temps, des
instructions fermes ayant été données à Cnep-Immo, pas par la direction du
logement mais par de plus hautes autorités, pour régulariser la situation des
souscripteurs avant cette fin d'année 2014.
A rappeler que
ces derniers qui attendent depuis plus de 13 ans que le rêve d'avoir un
logement décent devienne réalité, sont montés au créneau des dizaines de fois
depuis 2010, date d'achèvement des travaux de construction en organisant des
rassemblements de protestation. Et cela devant la cabinet du wali pour
solliciter son intervention, et devant le siège de Cnep-Immo à Daksi, car ils
ne comprenaient pas que depuis tout ce temps, les appartements soient fin prêts
pour les recevoir, mais qu'ils leur est interdit de s'y installer, pour des
raisons d'aménagements extérieurs qui ne tiennent pas la route, disent-ils.
D'ailleurs, des travaux sont entamés mais sitôt interrompus sans explication,
selon les concernés.