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La présidente du
Syndicat national des vétérinaires fonctionnaires de l'administration publique
(SNVFAP), Mme Saïda Akali, a assuré, hier à Alger, qu'aucun cas de fièvre
aphteuse n'a été signalé jusqu'à présent, au sein du cheptel ovin. «Aucun cas
de fièvre aphteuse n'a été diagnostiqué jusqu'à ce jour au sein du cheptel
ovin», a-t-elle déclaré lors d'un point de presse organisé par l'Association de
protection et d'orientation des consommateurs (APOCE), en soulignant que les
pouvoirs publics ont durci les mesures pour empêcher la transmission de cette
maladie virale au cheptel ovin. «Le déplacement et transfert du cheptel ovin
entre les wilayas ne peut se faire sans la présentation du certificat du
vétérinaire attestant l'absence de la maladie», a expliqué Mme Akali. Selon
elle, une permanence est assurée par les vétérinaires relevant des communes
durant la fête de l'Aïd et auxquels les citoyens peuvent faire appel en cas de
suspicion. Au sujet de la viande bovine, Mme Akali a également tenu à assurer
que la viande qui provient des bovins malades ne représente aucun risque sur la
santé.
D'ailleurs, insiste-t-elle, ce ne sont que les parties saines qui sont commercialisées. Pour sa part, le président de l'APOCE, Mustapha Zebdi, s'est dit étonné par le fait que les prix de la viande bovine demeurent inchangés chez les bouchers. «La fièvre aphteuse ne profite qu'aux bouchers. Les éleveurs et les consommateurs sont les perdants», se désole-t-il. Même constat au sujet des fruits et légumes qui connaissent, selon M. Zebdi, une courbe ascendante. «C'est devenu un rituel. A la veille de chaque fête de l'Aïd, les prix des fruits et légumes augmentent», remarque-t-il. |
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