La Direction Ali-Mendjeli de la société de distribution d'électricité et de gaz (SDE) qui a été mise en cause dans le retard enregistré dans la livraison des logements Cnep-Immo de cette nouvelle ville, a tenu hier à donner son point de vue à propos de la situation cauchemardesque vécue par près de 2000 souscripteurs.

L'intérimaire du directeur de la SDE, Abdelwahab Benhamlaoui, tiendra à « faire la part des choses » pour éclairer les souscripteurs concernés et réfuter les « fausses excuses » qui incriminent, selon lui, la Sonelgaz, à travers « le manque de raccordement en électricité », pour justifier le retard dans la livraison du projet. « Pour ces logements précis qui sont situées au niveau des unités de voisinage no 1, 10, 13, 17 et 18, nous avions travaillé par anticipation et avions démarré les études, les devis et toutes les autres dispositions préalables dès le début 2012. Au mois de mai de la même année, les travaux de raccordement en énergie électrique ont été entamés au niveau de l'UV 18, pour l'alimentation des 1.464 logements Cnep-Immo qui s'y trouvaient, et ont duré jusqu'au début de l'année 2013. Cependant, une fois que nos travaux ont été finalisés à 100%, la partie représentant la Cnep-Immo a décidé de refaire le réseau d'assainissement et l'a entrepris de suite », indiquera-t-il. Ajoutant dans ce sillage que, «sachant que nous avions choisi de commencer par les raccordements des foyers au niveau de l'UV 18, en considération que là tous les réseaux de VRD étaient déjà réalisés.

La reprise des travaux d'assainissement a été une véritable catastrophe pour la SDE, dont le réseau qui a été réalisé tout juste avant, a été agressé en plusieurs endroits, tant et si bien que des pourparlers sont actuellement en cours pour la prise en charge financière des dégâts causés au réseau SDE et occasionnés par les nouveaux travaux ». Et notre interlocuteur de poursuivre que « la situation n'est pas meilleure pour ce qui a trait aux 912 logements Cnep de l'UV17 » où les travaux ont été arrêtés juste après ceux concernant la construction de cinq postes de moyenne tension alors que tous les raccordements en basse tension à l'intérieur de ladite UV ont été stoppés et ce, pour éviter la réédition du même scénario afférent à l'aménagement du réseau assainissement après installation du réseau électrique. Et, fort de cette expérience, la direction SDE de Ali-Mendjeli a décidé de ne plus entreprendre de travaux de raccordements jusqu'à ce que « les travaux de voirie et de VRD soient réalisés dans les règles et réceptionnés officiellement ». « Car, pour nous, dira-t-il, cela coûte énormément d'argent ». Il prend à titre d'exemple les 13 postes de moyenne tension réalisés, dont 08 à l'UV18 et 05 à l'UV17, dont la valeur se monte à 400 millions de centimes l'unité. Et nous ne pouvons pas en installer indéfiniment, sans qu'ils soient opérationnels, la trésorerie de la société en pâtira grandement », conclura-t-il.