Les chaînes de télévision font chaque saison de la Ligue des champions leur cheval de bataille, bien avant les championnats nationaux, où certains matches sont insipides. Ce n'est jamais le cas dans cette compétition majeure, sa prisée par les clubs en raison des rentrées financières et des sportifs ravis du spectacle offert par les meilleurs joueurs de la planète. Ce sera encore une fois le cas cette saison.

Dès aujourd'hui, les 16 clubs des groupes A, B, C et D ouvriront le bal, avec deux affiches attirantes, à savoir Dortmund-Arsenal, soit deux clubs habitués à cette épreuve et qui se sont montrés actifs sur le marché des transferts. Les Allemands sont certes avantagés du fait qu'ils évolueront dans leur antre réputé par la passion du public. Mais Arsenal possède aussi des arguments à faire valoir avec Mertesacker, Sanchez, Ozil et leurs partenaires. Ce qui est certain, c'est que le spectacle est garanti, car ce sera une confrontation entre deux équipes portées vers l'offensive. Benfica-Zenith St Petersburg est également une belle affiche, ces deux formations possédant les mêmes caractéristiques en ce qui concerne l'option de jeu. On est heureux de dire qu'elles ne figurent pas dans le lot des équipes ayant la spéculation comme credo.

De leur côté, les joueurs du Real Madrid vont s'efforcer de mettre entre parenthèses leurs déboires en Liga, où ils ont subi deux défaites consécutives. Les Madrilènes, champions la saison écoulée, entament donc la défense de leur titre en douceur, contre le champion de Suisse, le FC Bâle, qui, en principe, est appelé à subir la loi des partenaires de Cristiano Ronaldo. Les autres madrilènes, ceux de l'Atlético, se déplacent en Grèce où l'Olympiakos les attend de pied ferme.

Connaissant les caractéristiques des «Coltchoneros», on s'attend à un match fermé, où la rigueur primera sur le panache. On ne peut en vouloir aux hommes de Diego Simeone, qui ont obtenu de remarquables résultats avec leur style spécifique, qui ne plait pas aux puristes, mais qui est efficace. Deux clubs, Liverpool et Galatasaray sont annoncés comme les favoris logiques face respectivement au club bulgare de Ludo Gorets et belge d'Anderlecht, qui sont d'un niveau certainement inférieur à celui de leurs adversaires du jour. C'est la même impression qui se dégage du débat Juventus-Malmö, le club suédois ne paraissant pas de taille à rivaliser avec une équipe italienne expérimentée et complète dans toutes ses lignes. Si le match Monaco-Leverkusen avait été programmé la saison dernière, il aurait mérité l'étiquette de choc. Ce n'est pas le cas cette saison, car l'effectif du club de la Principauté à beaucoup changé et n'offre guère de garanties de solidité. Il n'y a qu'à consulter le classement de l'ASM en ligue 1 pour s'en convaincre. Le grand projet visant à faire de l'AS Monaco un grand d'Europe est donc remis à plus tard.