«L'égalité entre
le secteur public et le secteur privé s'est-elle concrétisée ? ». Le débat sur
la question, notamment à propos de la situation « controversée » du secteur
privé par rapport au secteur public, sera de nouveau relancé par le Cercle
d'Action et de Réflexion dédié à l'Entreprise « CARE », pour sa prochaine
rencontre dans le cadre de son cycle baptisé « les Matinales CARE ». Les
participants à cette rencontre, prévue le 23 septembre en cours à l'hôtel
Hilton à Alger avec le soutien de la Délégation de l'Union européenne, devront
aborder cette question dans le contexte du plan d'action du gouvernement pour
la période 2015-2019 visant à répondre aux besoins actuels et futurs de la
population en matière de logement, d'emploi, d'éducation, de soins.. etc. Le
débat sera également abordé à la lumière du schéma de réorganisation du secteur
public marchand adopté le 28 août dernier, en s'interrogeant sur la place
qu'occupera désormais le secteur privé dans le fonctionnement de l'économie
nationale. M. Larbi Sarrab, commissaire aux comptes et expert judiciaire agréé,
diplômé en sciences économiques, présentera dans le cadre de ces matinales, «
l'environnement réglementaire du secteur public et du secteur privé », avant
d'ouvrir le débat sur la question que le CARE considère comme indispensable «
vu le défi à relever de créer des centaines de milliers de PME et de faire face
aux millions de demandes d'emploi qui seront formulées au cours des prochaines
années». Le CARE rappelle qu'en Algérie, depuis l'indépendance, la satisfaction
des besoins de la population a été confiée aux entreprises publiques.
L'économie nationale, précise-t-on, fonctionnait avec un secteur public
jusqu'en 1989, année où a été décidée d'instituer la liberté de commerce et
d'industrie, ce qui a permis, dès lors, aux entreprises privées de se
constituer et de participer aux côtés des entreprises publiques à la production
des biens et services. Il est à noter que CARE est un espace de rencontres de
type « think tank » autour de valeurs partagées et d'une volonté d'agir. Sa
mission est de contribuer à l'amélioration des conditions d'un développement
économique et social durable du pays, à travers la réflexion, la communication
et la promotion de toute initiative économique positive.