
Les villageois des communes de Dirah,
Aomar, Aïn Bessem et Souk Lekhmiss ne manquent pas, ces jours-ci, de se
plaindre, et de manière vive, quant à la pénurie d'eau potable qu'ils endurent
depuis assez longtemps. Leurs incessants déplacements vers le siège de la
wilaya de Bouira pour faire part de leur principale préoccupation aux
responsables, à savoir faire bénéficier leurs villages des grands projets des
transferts des eaux, qui sont en cours de réalisation à partir des barrages de
la wilaya de Bouira. A commencer par l'urgence à achever certaines études pour
pouvoir lancer les projets en question qui toucheraient les localités citées.
Les villageois ont déclaré avoir transmis des courriers contenant des demandes
de doléances aux autorités, mais rien de concret n'est venu soulager leur
préoccupation.
Par ailleurs, les habitants du village
Bourmel, dépendant de la commune d'Ahnif, située à une soixantaine de
kilomètres à l'est du chef-lieu de wilaya, Bouira, réclament à leur tour de
l'eau potable. Les contestataires ont déclaré ne plus supporter cette pénurie
qui rend difficiles leurs conditions de vie. D'autres citoyens issus de 3
villages qui sont Zaâraniya, Thlaydjia et Znaydjia se trouvant dans la commune
de Khabouzia, à une trentaine de kilomètres à l'ouest de Bouira, ont à leur
tour invoqué la même raison de leur mécontentement, et qui est la crise d'eau
potable. Il en est de même pour les citoyens de la commune de Haizer à une
dizaine de kilomètres au nord-est de Bouira, qui n'arrêtent pas de solliciter
les responsables locaux afin de les doter en eau potable.
En somme, la crise d'eau potable est
devenue quasi permanente dans certaines contrées, notamment les plus
lointaines, à savoir l'extrême sud, l'est et l'ouest de la wilaya de Bouira.