Le renforcement du dispositif de lutte contre le non respect du code de
la route a permis de revoir à la baisse le nombre de permis retirés lors de la
saison estivale et qui coïncide avec l'application du plan Delphine 2014. Pas
moins de 3.573 permis de conduire ont été retirés durant cette saison par les
services de la sécurité routière du groupement de la gendarmerie d'Oran contre
4.011 saisi durant la même période en 2013. A l'exception des mois de juin et
de juillet où on a constaté une diminution dans les retrait des permis de
conduire, le bilan fait état d'une légère hausse au mois d'août avec 945 permis
retirés contre 881 en août 2013. Ces permis ont été retirés pour différentes
infractions au code de la route. A l'origine de ces retraits, également, les
nombreux barrages dressés aux carrefours et l'installation de radars pour
détecter l'excès de vitesse. Ces mécanismes ont mis en exergue le non respect
du code de la route dont l'utilisation du portable lors de la conduite, les
dépassements dangereux, l'excès de vitesse et, surtout, la conduite en état
d'ivresse. Autant d'infractions qui ont contraint les services de la
gendarmerie à appliquer la loi dans toute sa rigueur. Pour ce qui est des
accidents de la route, le service de la sécurité routière a enregistré une
baisse sensible du nombre d'accidents, soit 258 accidents en 2014 contre 329 en
2013. Ceux-ci ont enregistré 54 décès. En axant ainsi sur l'impact des
différentes campagnes de prévention, les gendarmes ont rappelé que l'élément
humain est le premier facteur de ces accidents. Selon un bilan comparatif, les
gendarmes ont enregistré, au courant du premier semestre, 402 accidents, contre
559 durant le premier semestre de l'année 2013. Ceux-ci, par contre, ont
enregistré un nombre élevé de morts, 62 décès en 2014 contre 47 en 2013.
Quelque 623 blessés ont été enregistrés, durant la même période, contre 835
durant le premier semestre de l'année 2013. Trois facteurs sont à l'origine de
ces accidents, selon le commandant Maouche. Le facteur humain à 94,5%: il
s'agit de l'excès de vitesse, du non respect de la distance sécuritaire, des
dépassements dangereux, du non respect de la signalisation, de l'implication
des piétons qui traversent souvent sans regarder de part et d'autre, entre
autres.
Il est également question de l'état du véhicule avec un taux de 3,7%:
dans ce cadre, le même responsable met en exergue la perforation de pneus ou
autres anomalies sur les freins et système d'orientation. En dernier figure
l'autre facteur qui est l'environnement, dont l'état de la route. Des journées
d'information et de prévention sur les dangers de la route au profit des écoliers
et des lycéens sont organisées à longueur d'année par les services concernés.