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Les fonctionnaires
des services économiques de l'Education à travers le pays ont entamé depuis
hier une grève de 3 jours qui paralysera toutes les activités de comptabilité
dans les établissements éducatifs, pour réclamer la satisfaction de leur
plateforme de revendications qui datent de plusieurs années et que le ministère
refuse de prendre en considération, disent-ils.
Certains d'entre eux, rencontrés hier devant la Direction de l'éducation nous l'ont fait savoir, en insistant sur le fait que « la tutelle se dérobe sous de fallacieux prétextes à chaque fois que nous relançons le dossier ». Le dossier comprend près d'une dizaine de points de revendication, dont notamment, quatre d'entre elles jugées capitales, à savoir la prime pédagogique, la prime afférente à la vente des manuels scolaires, celle concernant les risques de transport de l'argent des primes scolaires de 3.000 dinars. « En effet, pour ce qui concerne surtout la prime pédagogique que nous remettons depuis des années sur la table, malheureusement le ministère refuse d'y répondre positivement. Sachant qu'elle est attribuée à pratiquement tout le monde, à l'instar des enseignants, des directeurs, des inspecteurs.. etc. à l'exception des services économiques, qui sont considérés comme des administratifs non concernés par le volet pédagogique, à l'instar des gens du trésor et des autres administrations qui n'en profitent pas non plus. C'est là un argument fallacieux qui ne peut tenir la route et que nous refusons catégoriquement », affirmeront-ils. L'autre prime a trait à la vente de manuels scolaires « qui sont du ressort des services économiques et qui nous coûtent beaucoup d'efforts et de tracasseries, sans la moindre prime ou compensation ». Il en est de même de la distribution de la prime de scolarité de 3.000 dinars octroyée par le président de la République aux élèves des familles nécessiteuses, « que nous répartissons chaque année et aussi contre aucune gratification ou rétribution. Alors que nous sommes contraints d'en ramener le montant qui se chiffre à plusieurs millions du trésor, et ce avec tous les risques et dangers que cela comporte en matière d'agression de la part de loubards ou en déboursant de nos poches les cas d'erreurs de calcul ou d'attribution ». Enfin, le dernier point a rapport à la question de la promotion qui, selon nos vis-à-vis, « se fait par inscription des aptitudes qu'on veut remplacer par un concours. Et là, nous refusons aussi catégoriquement car cela est injustifiable », lanceront-ils. Questionné sur ce sujet, le président du bureau de wilaya de Constantine de l'UNPEF, M. Zair, reconnaîtra cette situation difficile qui est celle des services économiques et dira que le syndicat qui soutient le bien-fondé de ces revendications, n'en a obtenu jusqu'à présent que des promesses surtout concernant le concours, que la tutelle semble disposée à abandonner, mais cela demeure au titre de promesse. En tout cas, la grève de 3 jours des services des économats des établissements de l'éducation ne manquera pas d'avoir des incidences sur les inscriptions des élèves ainsi que la distribution des primes et des livres scolaires. |
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