Toutes les dispositions ont été prises par la Direction de la formation
professionnelle pour le bon déroulement de la rentrée de la prochaine session
prévue le 28 septembre. Dans ce cadre, une semaine d'information sera organisée
du 11 au 17 septembre. A cette occasion, des portes ouvertes sont programmées.
Des informations sur les différentes spécialités offertes par le secteur ainsi
qu'un bilan des sessions précédentes seront divulguées aux visiteurs.
Cette année, le nombre de postes offerts pour la session de septembre a
connu une augmentation de 10% par rapport à l'année écoulée qui a vu
l'ouverture de 8.450 postes pédagogiques. Pour cette session, l'offre de
formation est estimée à 9.510 postes pédagogiques répartis sur 22 filières
englobant 112 spécialités entre formation résidentielle, formation par
apprentissage et cours du soir, ainsi que des formations destinées à la femme
au foyer. Dans ce cadre, 2.225 postes de formation qualifiante sont mis à la
disposition des femmes rurales, des femmes au foyer, des handicapés et des
détenus qui reçoivent chaque année une formation professionnelle dispensée par
les formateurs de CFPA au sein même des centres d'incarcération. En outre,
2.200 postes sont offerts aux jeunes sans niveau scolaire. Pour la session, une
nouvelle spécialité a été introduite en formule cours du soir. Il s'agit des
techniciens supérieurs en hygiène et sécurité (HSE). Cette nouvelle filière est
disponible à l'institut de formation d'Es-Sénia. 1.060 postes pédagogiques sont
offerts dans cette nouvelle spécialité. Cette rentrée sera caractérisée par une
diversification des spécialités dont la nouvelle nomenclature qui a intégré les
besoins en formation qui sont apparus ces dernières années. Le secteur compte
au total 3 instituts et 18 centres en plus d'un centre d'enseignement à
distance offrant 15.000 places pédagogiques et 600 lits pour les internes ainsi
que 3.000 couverts pour les demi-pensionnaires. A cela s'ajoutent 72
établissements privés d'une capacité globale théorique de 2.000 places. Par
ailleurs, le parent pauvre de la formation professionnelle demeure
l'agriculture et les quelques stagiaires inscrits dans les centres spécialisés
de Misserghine et Hassi Bounif viennent notamment d'autres régions du pays.