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Le Syndicat national autonome des professeurs de l'enseignement
secondaire et technique (Snapest) est le premier syndicat à afficher sa
déception à la suite de la réunion avec la ministre de l'Education nationale,
Mme Benghebrit, jeudi au siège du ministère à Alger. Selon Meziane Meziane,
président du Snapest, «la réponse de la ministre de l'Education a été loin des
attentes du syndicat». Notre réunion avec la ministre a été un retour à la case
départ, elle n'a apporté aucune nouveauté», regrettait-il hier.
Pour M. Meziane, joint hier par téléphone, les arguments donnés par la tutelle, «c'est du déjà vu». La tutelle s'appuie «sur des arguments qui ne tiennent pas debout», a encore affirmé le président du Snapest. Le ministère a soutenu que les revendications du Snapest sont du ressort de la fonction publique qui est seule compétente à répondre aux doléances du Snapest, tournant essentiellement autour de la question des primes de zone pour les travailleurs du Sud en les évaluant par rapport au salaire de base, la classification des PET dans le régime contenu dans le statut particulier. L'Union nationale du personnel de l'éducation (UNPEF) se dit également déçue par cette rencontre du jeudi dernier. M. Amraoui, le porte-parole de ce syndicat, affirme que seuls quelques points ont été positifs. Il s'agit de l'accord donné pour la promotion des adjoints de l'éducation, des intendants et des laborantins. Mais d'autres points revendiqués par les travailleurs du secteur n'ont pas été satisfaits. Le Conseil national des professeurs de l'enseignement secondaire et technique (Cnapest) ne déroge pas à cette déception. Le chargé de communication de ce syndicat a indiqué, après cette réunion avec la tutelle, que rien de nouveau n'a été apporté en ce qui concerne les revendications du Cnapest. Le dossier de la médecine du travail, les œuvres sociales, la révision du statut particulier et l'intégration des anciens enseignants du moyen et les enseignants du primaire dans le nouveau statut de 2008 n'ont pas recueilli l'attention qu'ils méritent aux yeux de ce syndicat. Le Conseil des lycées d'Algérie (CLA), pour sa part, sera reçu au siège du ministère demain. |
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