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Circulation: Aïn Abid étouffe

par A. M.



Bien que sa situation géographique ne la place nullement sur un quelconque axe routier névralgique, desservant directement les villes du littoral en débouchant sur la mer, la ville d'Aïn Abid souffre énormément de l'encombrement de la circulation automobile en cette période de l'été finissant. «Le centre de la ville étouffe, d'autant plus qu'il n'y a pas tellement de voies pour dévier la circulation des poids lourds venant ou allant en direction de Guelma, Constantine et les wilayas du Sud-Est. Ainsi, et contrairement à de nombreuses villes, il n'existe pas de voies d'évitement de la ville et la circulation sur la RN 20 doit passer obligatoirement par le boulevard principal qui traverse son centre», nous ont expliqué d'emblée des citoyens qui nous ont contactés hier. Ces derniers nous ont affirmé que «le problème de l'encombrement est devenu le souci n°1 des riverains», surtout après que celui-ci a été accentué par les travaux du chantier de dédoublement du tronçon de la route situé entre leur ville et celle d'El-Khroub, ainsi que par les travaux de la trémie en réalisation à la sortie de la ville d'Aïn Abid en allant vers Guelma. «Par conséquent, le passage des flots des véhicules, particulièrement les poids lourds, se fait par le centre de la ville et accentue l'encombrement à cause du stationnement anarchique des véhicules des citoyens, camions de livraison des marchandises et des approvisionnements en denrées alimentaires; tout y est», ont souligné nos interlocuteurs. Des élus de l'APC que nous avons consultés ont abondé dans le même sens en signalant que ce problème revêtira un autre aspect, d'ordre sécuritaire sur la voie publique compte tenu du danger qu'il va constituer dès la rentrée scolaire, lorsque les élèves commenceront à affluer vers les établissements scolaires situés de part et d'autre du boulevard principal. «Il n'y a pas de plaques de signalisation, ni de limitation de vitesse, et les ralentisseurs placés sur la voie ne sont pas nombreux», ajoutent-ils en relevant qu'il n'y a pas, non plus, de barrières de protection ou de passages protégés pour préserver l'intégrité physique des enfants et des citoyens face au flot ininterrompu des véhicules transitant, de jour comme de nuit, par le centre de la ville. Et pour terminer, notons que la ville d'Aïn Abid est traversée par la route nationale n°20 qui relie Constantine et Guelma, tout près de la frontière qui sépare ces deux wilayas. Et de ce fait, elle constitue un passage obligé pour les véhicules de tout tonnage qui circulent entre ces deux grandes agglomérations de la région et allant aussi bien en direction de Annaba et Tarf, au nord, qu'en direction de la wilaya de Souk-Ahras, à l'extrême est du pays.