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La police
algérienne veut lutter contre la violence et la criminalité sans user de
répression. En fait la DGSN veut engager un travail de sensibilisation dans la
perspective de prévenir contre les actes de violence et de criminalité sous
toutes ses formes mais aussi former ses cadres devant des phénomènes de plus en
plus complexes.
A cet effet, une conférence sur «le rôle des institutions sociales et des associations civiles dans l'instauration de la sécurité», organisée par la Direction générale de la Sûreté nationale (DGSN) en coordination avec l'Université arabe Nayef des sciences sécuritaires, s'est ouverte hier au siège de la direction des unités républicaines de sécurité à El-Hamiz, rapporte l'APS. Cette rencontre scientifique s'inscrit dans le cadre de la «stratégie de la DGSN en matière de renforcement de la coopération entre les universités et organisations sociales» visant à «cultiver davantage le sens sécuritaire auprès de la société civile au service des questions de sécurité et de prévention. S'exprimant à l'ouverture de la rencontre, le président de la conférence, Abdelhafid Saïd Mokadem, a souligné que l'événement porte sur «le rôle de la société civile face à la criminalité sous toutes ses formes» d'autant plus que l'instauration de la sécurité est aujourd'hui, a-t-il dit, au cœur des préoccupations des pays face à la montée de la criminalité, sous toutes ses formes, notamment le phénomène du terrorisme. Il a estimé, en ce sens, que le concept du terrorisme est utilisé sous différentes formes et à des fins diverses dans le monde, indiquant que certains pays «considèrent l'acte terroriste comme étant toute violence politique» alors qu'on ne peut qualifier de terroristes certaines organisations activant dans des pays arabo-musulmans en particulier, étant des mouvements libérateurs qui défendent leurs territoires et leurs droits légitimes comme c'est le cas pour le peuple palestinien qui subit toutes formes de terrorisme. Tout en rappelant le caractère «transnational» du terrorisme, M. Mokadem a indiqué que les peuples arabes sont les «plus exposés à ce phénomène». Il fera savoir par ailleurs que «le printemps arabe» a aggravé la situation, soulignant le rôle de la société civile «dans la lutte contre la montée des idées extrémistes au sein des sociétés» et la nécessité d'assurer la coordination des efforts avec la société civile pour garantir les conditions sociales, politiques et économiques susceptibles de faire face aux fléaux qui menacent la sécurité. De son côté, Abderrahmane Bin Ibrahim Echaïr de l'université Nayef a mis en exergue «le rôle de l'université dans la lutte contre la criminalité notamment en matière de collecte d'informations». Il a estimé dans ce contexte que le développement technologique «a créé une forme de conflit technique entre les organismes de sûreté et les criminels» d'où la nécessité, a-t-il soutenu, d'adopter une stratégie lors de cette rencontre à soumettre à la prochaine réunion des ministres arabes de l'Intérieur. Par ailleurs, le directeur général de la Sûreté nationale, le général major Abdelghani Hamel, a affirmé hier que le citoyen était considéré aujourd'hui comme «un partenaire essentiel pour assurer la sécurité et la stabilité». »Le citoyen est considéré aujourd'hui comme un partenaire essentiel pour assurer la sécurité, la quiétude et la stabilité», a indiqué le général major Hamel dans une allocution lue en son nom par son directeur de cabinet, Rezzoug Sekhali, à l'ouverture des travaux de la conférence scientifique sur »le rôle des institutions sociales et associations civiles dans l'instauration de la sécurité», soulignant que cela «a donné ses fruits car la Direction générale de la Sûreté nationale (DGSN) a renforcé les mécanismes de communication et d'interaction». Il a précisé, à ce propos, qu'»un canal de communication et d'interaction a été mis en place au niveau de la DGSN et un autre pour une meilleure communication avec le citoyen et la société civile outre le renforcement des relations de travail de proximité et de rapprochement de la police du citoyen pour créer un climat de confiance et de sérénité». Il a souligné également l'importance de cette rencontre scientifique dans la «création d'un climat de dialogue fructueux et une opportunité d'échange d'idées pour aboutir à des résultats scientifiques à même de servir le traitement du vécu sécuritaire et social». »Les grands changements que connaît le monde aujourd'hui y compris notre région et les développements survenus sur le plan sécuritaire exigent une intensification des efforts en matière de qualification à travers l'application d'un plan de prévention pour faire face aux facteurs en rapport». A noter que la conférence organisée en coordination avec l'Université arabe Nayef des sciences sécuritaires s'inscrit dans le cadre du plan d'action annuel de la DGSN lié aux activités scientifiques et culturelles. La DGSN tend ainsi à «promouvoir le niveau de ses cadres» à travers l'organisation de conférences scientifiques spécialisées et la participation aux conférences nationales et internationales». La rencontre scientifique sur le «rôle des institutions sociales et associations civiles dans l'instauration de la sécurité» se tiendra durant trois jours. |
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