La ministre de la
Solidarité nationale, de la Famille et de la Condition de la féminine, Mme
Mounia Meslem, était ce dimanche à Aïn-Temouchent dans le cadre d'une visite
d'inspection et de travail qui l'a conduite à plusieurs structures spécialisées
relevant son département. La matinée d'abord à Aïn-Temouchent où elle s'est
rendue au centre des handicapés qui accueille 60 pensionnaires âgés de 6 à 17
ans. La ministre a souligné la ferme nécessité de prendre en charge plus
«intelligemment» cette tranche de la population. Tant la réactivation du rôle
de l'assistante sociale dans le fonctionnement de cette mission sociale est
devenue un projet imposé par les mutations que connaît aujourd'hui la famille
algérienne. Le rôle de l'assistante sociale, dans la mise en œuvre des
programmes sociaux en faveur des familles algériennes présage énergiquement le
retour de ce corps dans le schéma fonctionnel du ministère en question.
L'assistante peut constituer un trait d'union entre ces familles et les
différentes institutions étatiques. A Aïn-Tolba (8 km plus au sud-ouest), la
ministre a procédé à l'inauguration d'un Centre polyvalent de sauvegarde de la
jeunesse (CPSJ). Cette infrastructure de 1,8 hectare est destinée à l'insertion
sociale des mineurs par la formation. Elle a coûté 18,4 milliards au Trésor
public. A Hammam-Bouhadjar (à l'est de la wilaya), mme Meslem a rendu visite à
des colons, enfants issus de familles démunies bénéficiant du programme spécial
«séjour de solidarité d'été» et venus de différentes wilayas du sud du pays.
Elle s'est rendue à Aïn El-Larbâa où elle a visité le centre médico-pédagogique
pour inadaptés mentaux (CMPIM), un établissement qui a ouvert ses portes en
2012. Abordant, dans un autre contexte, la question liée aux migrants
originaires des Etats du Sahel, Mme Mounia Meslem a, dans un point de presse,
affirmé que la politique algérienne envers les pays limitrophes ne changera
pas. L'Algérie, dirait-elle, continue de ne ménager aucun effort pour la prise
en charge des ces populations des Etats du Sahel, tout en précisant que la
politique de l'Algérie avec ses voisins a toujours eu la solidarité comme
principe fondamental. Des walis ont été instruits afin d'ouvrir des points de
rassemblement des réfugiés maliens dans leurs wilayas respectives. Mais le
problème est que les réfugiés refusent souvent d'être regroupés dans des
centres et même d'être pris en charge au plan sanitaire.