Les activités de
la caravane sanitaire de la Protection civile, qui ont débuté le 10 juin
dernier puis repris après la fin du mois de Ramadhan, se poursuivent dans les
régions les plus reculées de la wilaya de Aïn-Temouchent. La caravane,
constituée essentiellement de médecins et paramédicaux, est dotée d'ambulances
médicalisées et de plusieurs lots de médicaments spécifiques aux maladies
chroniques et autres pathologies estivales, susceptibles d'affecter les
populations rurales et celles habitant dans des zones dépourvues de structures
sanitaires. Ces équipes multidisciplinaires qui sillonnent les zones rurales
multiplient les consultations médicales. Ainsi, le nombre de personnes
examinées à la mi-août a atteint 341 dans lequel il a été dépisté pas moins de
42 cas de maladies chroniques. Des citoyens de tous âges qui ne savaient même
pas qu'ils souffraient de maladies exigeant un suivi médical strict tels le
diabète, l'hypertension ou encore des insuffisances cardiaques. Certains, en
âge de travailler, n'avaient jamais compris cette perte d'énergie. Et après
avoir été pris en charge par les toubibs, puis commencé un traitement médical,
nombreux se sentent nettement mieux aujourd'hui, nous dit-on. Dans les régions
extrême-est de la wilaya, notamment à Oued-Sabbah, les équipes médicales ont assuré
153 examens médicaux au profit des personnes de différents âges, et, en même
temps, prodigué des soins spécifiques à 21 malades chroniques détectés. Des
actions similaires ont été opérées dans la région de Aïn-El-Kihel, une autre
zone agricole située à l'ouest de la wilaya, où 128 personnes ont été
auscultées dont 11 ont nécessité des attentions particulières. Pareillement à
Aougbellil (sud de Aïn-Temouchent) où le rapport médical était de 60-10. La
caravane continue son bout de chemin. Les organisateurs songent à dépasser le
cap du millier de personnes qui bénéficieront, d'ici la fin de septembre, de
visites médicales gratuites, de dépistage de maladies et de divers conseils et
orientations sanitaires, notamment en cette période estivale. Ainsi, une campagne
en appellera d'autres, c'est la politique de santé publique mise en place par
les pouvoirs publics qui l'exige.