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Lancée jeudi
dernier, l'opération de vaccination du cheptel bovin, contre la fièvre
aphteuse, se déroule dans de bonnes conditions, à Oran. Selon l'Inspectrice
vétérinaire principale, jusqu'à hier, «l'opération a touché 4.700 têtes de
bovins, réparties sur 242 exploitations agricoles, à l'est et au sud de la
wilaya ».
Même si aucun cas de cette maladie n'a été détecté, à Oran, jusqu'à l'heure actuelle, la spécialiste rassure qu'«une permanence est assurée par les vétérinaires de la wilaya. Un appel est, aussi, lancé aux éleveurs à «prêter main forte aux médecins vétérinaires, mobilisés, afin de leur permettre d'accomplir leur mission dans les meilleures conditions, pour la réussite de cette vaste opération d'intérêt national. En effet, un premier quota de 5.000 doses de vaccins, contre la fièvre aphteuse, a été réceptionné, mercredi dernier, par les Services vétérinaires de la wilaya d'Oran. Les éleveurs qui n'ont pas, encore, bénéficié de cette opération s'inquiètent et craignent le pire. A l'Inspection vétérinaire, on apprend que l'opération de vaccination va se poursuivre pour toucher tout le cheptel, ceci après la réception, incessamment, d'un autre quota de vaccins. La campagne de vaccination a été lancée, jeudi matin, aux frontières-est et sud de la wilaya, suite à l'apparition d'un foyer de fièvre aphteuse, dans la wilaya de Relizane. Notons que la campagne de vaccination est menée par 30 vétérinaires, relevant des secteurs public et privé, en collaboration avec les éléments de la Gendarmerie nationale. Avant le lancement de l'opération de vaccination et suite à la propagation de l'épidémie de la fièvre aphteuse, à l'est et au centre du pays, la direction des Services agricoles (DSA), de la wilaya d'Oran, en collaboration avec la Chambre de l'Agriculture et l'Inspection vétérinaire, a organisé, mercredi dernier, une rencontre de sensibilisation et d'information sur les méthodes de prorogation et de prévention contre cette maladie. Parmi les mesures prises, il y a lieu de citer, entre autres, la fermeture du marché à bestiaux d'El Kerma. La circulation et les déplacements du bétail sont, également, contrôlée, sur le réseau routier par les services de la Gendarmerie nationale. De même que les éleveurs, en provenance des wilayas de l'est du pays, doivent présenter un certificat vétérinaire affirmant la bonne santé du bétail. Les services vétérinaires exhortent, également, les régions de l'ouest du pays, indemnes, pour le moment, de cette maladie, de ne pas s'approvisionner en animaux des régions centre et est du pays. Ceci, sans oublier, l'obligation de signaler, aux services compétents, tous les cas suspects. Il s'agit là d'une mesure qui demeure valable jusqu'à nouvel ordre et extinction totale des foyers de suspicion de la fièvre aphteuse, dans les autres wilayas du pays. La fièvre aphteuse est inscrite à la nomenclature des maladies réputées contagieuses, soumises à déclaration obligatoire et à l'application des mesures de police sanitaire. Elle touche tous les mammifères bi-ongulés (bovins, ovins, caprins et porcins) et se caractérise par l'apparition d'aphtes et d'érosions sur les muqueuses buccales, nasales et mammaires et sur les onglons (au niveau des bourrelets coronaires des pieds et entre les espaces interdigités). Ces lésions entraînent une salivation intense et filante (signe caractéristique de la maladie), des troubles de la mastication, des boiteries et des chutes de production laitière. Souvent bénigne chez les animaux adultes, l'évolution de la maladie peut être mortelle chez les plus jeunes. Les animaux guéris constituent un réservoir de cette maladie en devenant porteurs sains du virus. De son côté, le secrétaire général de l'Union national des Agriculteurs algériens (UNPA) a déclaré que «vu les dispositions prises, on peut dire qu'on aura une maîtrise de la situation dans les 25 prochains jours». Selon le même responsable, cette maladie virale «n'a pas atteint un degré de gravité». |
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